Dépêche du 18 décembre 2010 6h07 am :
Pierre Simon, 44 ans, l’amant meurtrier présumé de sa maîtresse de 27 ans, Annaline Dupuis, comparait depuis hier à la Cour d’Assises de Paris. Rappelons les faits : le jeudi 14 février 2008, l’inculpé a été aperçu quelques heures avant le crime en compagnie de la victime. La jeune femme a ensuite été probablement violée puis laissée pour morte dans le bois de Boulogne où elle a été découverte par un couple de joggers.
Le présumé coupable a été entendu une première fois par les inspecteurs de la police judiciaire où il a catégoriquement nié les faits. Il clame encore aujourd’hui son innocence, malgré son absence d’alibi. Mais sa tentative de suicide le lendemain de sa comparution au commissariat plaide en sa défaveur. Sa femme Sabine Simon, avait tenté de lui donner un alibi, mais elle le retira aussitôt qu’elle prit connaissance que la jeune victime était en réalité sa maîtresse. Un premier témoin a été entendu lors de l’audience publique, hier en fin d’après-midi. Il confirme la présence de l’inculpé aux bras de la victime, et précise qu’une dispute a alors éclaté sur le seuil du grand hôtel parisien, le Ritz, dispute confirmée également par le portier qui a été auditionné par la suite. Enfin, ce témoin capital précise que Mr Simon a poursuivi la victime en voiture dans les rues parisiennes. L’audience s’est arrêtée là et reprendra aujourd’hui à 9h00.
Dépêche du 18 décembre 2010 15h23 :
Le procès de l’amant meurtrier continue. Les témoins défilent sous les yeux abattus du présumé coupable qui continue de nier sa culpabilité. C’est alors que la défense a fait citer comme témoin assisté un personnage du nom de Francis Turlino, bien connu des services de la police comme étant délinquant sexuel. Cet homme aurait rencontré la jeune victime le jeudi 14 février 2008 aux alentours de 20h00. Il l’aurait emmené boire un verre, ce que la jeune femme, Annaline, aurait accepté. Lors de sa déposition, le témoin assisté se moquait ouvertement de l’amant qui d’abattu devenait vindicatif, au point qu’un rappel à l’ordre par le Président fut nécessaire. La salle étant à nouveau calme, le procès put reprendre et l’audition de Mr Turlino continuât. Il précisa qu’il trouva la jeune femme à son goût et précisa que l’amant ne pouvait être le coupable puisque lui-même connaissait le meurtrier. Ce n’est qu’à la fin d’un interrogatoire par le procureur tout comme l’avocat de la défense qu’il avoua le crime d’Annaline et le prouva par des éléments connus seulement par le meurtrier. Les jurés donnèrent bien évidemment un non-lieu à Monsieur Pierre Simon qui ce soir, ne devrait plus dormir en prison. Le dénouement spectaculaire de cette histoire tient d’un scénario de cinéma. Monsieur Simon est donc libre et pourra comparaître lors de son jugement de divorce, prévu dans trois mois. Quant à Monsieur Francis Turlino, il comparaîtra devant la cour d’assises dès que l’instruction de l’enquête sera terminée.
« Tu lis encore ces dépêches ? Mon amour, arrête de penser au passé. C’est vers l’avenir qu’il faut se tourner à présent !
– Ma Douce, tu as raison… Tu sais, je suis heureux que tu m’aies débloqué la mémoire ! C’est vrai, je vais les brûler ces articles. Tout est dans ma mémoire, tout est revenu quelques jours à peine avant l’audience. Si tu n’avais cessé de me faire cogner la tête, qui sait ce qui ce serait passé ? Peut être que je penserai encore à Sabine, elle qui s’est détournée de moi à la minute même où elle a su que j’étais celui qui était à l’origine de l’arrestation de son mari, ne me donnant que mépris et désolation… Avec toi, la vie est belle ! Tu es mon rayon de soleil, ma douce, et notre fils tiendra sûrement de toi ! »
C’est ainsi que se finit l’histoire de Nathan… qui n’est que pure fiction, je précise ! Je vous le devais bien !! Une année pour avoir finalement le dénouement, vous avez été patient !!