Atelier de Ghislaine semaine 2 année 3


Ghislaine nous propose de faire un texte contenant les mots suivants :
Azur Perle Saphir Eclat Mesure Merle Permis Fois Pleuvoir Brille Moquer(se) Vernir
 

http://media.paperblog.fr

“Le merle a sifflé trois fois, ce qui n’est pas permis. Comment a-t-il osé ? De qui se moque-t-il ? C’est alors que je me suis souvenu… Trois fois : attention, gros dégâts !

Pourtant, le ciel était d’un azur magnifique, lumineux comme jamais, annonciateur d’une belle journée. Je me suis dit : “je suis verni… tout va se dérouler sans anicroche, comme d’hab quoi !”

D’un coup tout a changé !! C’est alors que je me suis dit : “il pleut comme jamais ! Le vent  souffle si fort que je ne peux en prendre la mesure… Une perle blanche se met à rouler, doucement puis fortement. Son éclat est tel que les mille feux du soleil quand il brille au zénith sont ternes comparés à elle…”

Je n’ai pas pu résister, Msieur le Juge, je l’ai mise à mon doigt, avec le Saphir, reine de toutes les pierres… Vous savez, tout ce qui brille m’attire inexorablement. Je ne suis pas coupable, je ne suis qu’une victime : ma propre victime ! Je ne suis qu’une pauvre Pie… Clémence, Msieur le Juge ! Envoyez moi chez le psy, faites quelque chose pour me sauver !

-C’est la douzième fois ce mois-ci que je vous entends dire la même chose et pourtant à chaque fois, vous êtes pris en flagrant délit ! Votre plaidoirie est-elle terminée ?” répondit HibouSage, le juge.

La Pie baissa la tête, faussement honteuse et se tut. Elle attendait le verdict.

http://www.oiseaux.net/dossiers/gilbert.blaising

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Atelier 1 année 3 de Ghislaine


Ghislaine nous propose de faire un texte contenant les mots :

Délaisser, entrainer, chasser, détenir, battement, plaisir, rênes, sève, inutile, plein, magique, amers :

et tu cours...2

atelier 52 Année 2 de Ghislaine


 Ghislaine nous propose d’écrire un texte avec les mots suivants :
 

Murer, pouvoir, jouer, poser, dedans, secret, porte, amour, instant, émotion, rivage, clé .

La boîte du grenier

L’espace d’un court INSTANT, Caroline prend une décision sans réfléchir… Pour la première fois, elle est seule et elle va POUVOIR faire ce qu’elle veut comme elle le veut. Enfin, c’est elle qui va JOUER au grand jeu du mystère plus fort que tout…

Elle monte au grenier et ouvre la PORTE. Le grincement résonne si fort qu’elle a peur, d’être surprise, de trouver un fantôme, qui sait… Pour se rassurer, elle pose sa main sur son pendentif en forme de CLE, la clé de l’AMOUR lui a dit sa mère. Personne n’a le droit de pénétrer dans cet antre maudit, lui ont toujours seriné ses parents.

Elle met un pied DEDANS avec courage.  L’audace est toujours payante, parait-il. Elle sent bien que le grenier possède un lourd SECRET. Méthodiquement, elle se met à chercher un indice qui la mettrait sur la bonne voie. Elle dérange une araignée qui tisse une toile, c’est tout juste si elle ne s’excuse pas. La poussière est si grande qu’elle voit ses pas sur le sol. Elle tourne en rond…

Elle aperçoit alors un trou dans le mur, comme si une petite bête l’avait creusé. Elle s’approche et découvre avec stupéfaction qu’il s’agit en réalité d’une cache. A l’intérieur, un tissu recouvre des bosses. Elle le soulève et découvre une peinture ternie.

Et sous cette peinture, elle découvre une boîte vieille mais vraiment vieille… Elle essaie de l’ouvrir, mais rien à faire, elle reste obstinément fermée. Elle la prend, l’emmène au milieu du grenier pour être plus à l’aise. Elle la POSE sur une table branlante. Maintenant, elle en est sûre, c’est dans cette boîte que se trouve la réponse à ce mystère. Elle la tourne dans tous les sens et finit par découvrir une serrure si petite qu’elle ne l’avait pas remarquée de prime abord.

Caroline s’asseoit pour mieux réfléchir. Machinalement, elle attrape du bout des doigts son pendentif. Il lui faudrait trouver la clé de cette boîte… Une toute petite clé… De la taille de son pendentif ! Elle détache son collier et attrape la petite clé dorée. Elle l’insère dans la serrure…

L’EMOTION est si forte qu’elle tremble et n’arrive pas à l’enfoncer. Elle respire un grand coup, se concentre. Comme par miracle, la clé entre dans la serrure. Elle la tourne délicatement et un petit clic se fait sentir sous ses doigts. La boîte s’ouvre doucement.

Caroline est si concentrée que le monde pourrait s’écrouler qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Dans la boîte, elle trouve un mouchoir en dentelles jauni par le temps, une mèche de cheveux blond d’enfant, et un dessin représentant le RIVAGE d’une plage au pied de falaises grises.

Une voix retentit dans son dos.

“Tu as découvert notre secret, Caroline. Ton arrière-arrière-grand-mère est arrivée par bateau, peut-être d’Irlande ou de l’Angleterre. On sait qu’elle a dû tout laisser et partir précipitamment. La mèche de cheveux est celle de son petit frère. Elle était tombée enceinte hors mariage. On t’a toujours dit qu’elle était veuve, mais ce n’était pas le cas.

– Mais, Maman, tu pouvais me le dire, je suis grande ! Et maintenant, on s’en fiche du mariage !

– Caroline, surveille ton langage !! A dix ans, tu n’es pas obligée de tout savoir… et nous ne sommes pas obligés de tout te dire, ton père et moi ! Je comprends maintenant pourquoi ce pendentif qu’on se transmet de mère en fille s’appelle la clé de l’amour ! J’ai beaucoup cherché moi aussi ce qu’elle pouvait ouvrir et c’est toi qui l’a découvert…”

Atelier 51 année 2 de Ghislaine : ici et maintenant


Inscriptions pour l’atelier 51 Année 2 de Ghislaine, hébergé chez Frane
Faire un texte contenant les mots

donner

dorer

douter

dodeliner

en

an

han

doux

douloureux

doublée

 

Ici et maintenant !

BILD0414

Qu’il était DOUX de profiter de cet instant présent qu’elle aurait bien voulu voir durer encore bien longtemps ! La vision de ce lac de montagne sous ses pieds l’enchantait : imaginez de l’eau pure, bleutée, DOREE par endroits avec le reflet du soleil où les nuages se reflétaient… Autour d’elle, moutons et vaches paissaient librement, quoique sous la surveillANce d’un chien de berger. Une vache couchée la regardait, une herbe entre les dents. Soudainement, elle dodelina de la tête comme si le sommeil voulait l’emporter. Elle ne DOUTAIT de rien. Son coeur cHANtait et dansait, jusqu’à ce moment fatidique où une pENsée, la fameuse pensée, arriva à son cerveau.

Qu’il était DOULOUREUX de songer à la raison de sa venue : vouloir oublier… Que cela était vain ! Que cela était futile ! Le temps sera bientôt venu où elle ne se rappellera plus de rien, où les moments de bonheur comme celui-ci seront effacés inéluctablement… Elle se sentait trahie, la vie l’avait DOUBLEE…

Que ne DONNERAIT-elle pour ne pas savoir ? Que ne ferait-elle pas pour que cela ne se produise pas ?

Elle releva la tête, inspira profondément, souffla longuement comme pour chasser cette mauvaise idée. Puis elle sourit : elle était en vie, elle était bien là au creux de la vie, et à ce moment présent, rien d’autre ne pouvait compter, rien d’autre n’était plus important : profiter de la vie ici et maintenant…

Atelier 48 année 2 de Ghislaine


Cette semaine, Ghislaine nous propose d’écrire un petit texte à partir des mots suivants :

Vent, montagne, rivière, message, rapide,

bagage, chaine, douceur,chaleur

 

Photo d’Olivier Le Gall, sur le site mabellephoto.com

On dit que les histoires commencent par « il était une fois » ou par « c’est l’histoire de ».

La mienne débute un soir d’été alors que j’étais en train de faire mes bagages. C’est donc l’histoire d’un départ rapide pour une arrivée encore incertaine.

Je rêvai d’une « encore dernière fois » à enfouir dans mon cœur. Je sortis dehors, voulant profiter de ces derniers instants de vacances.

C’est alors que le vent se mit à souffler, doucement d’abord, puis avec insistance. Le plus étonnant était sa chaleur autant que sa douceur sur ma peau, dans mes cheveux, les soulevant jusqu’à découvrir mes oreilles.

Il me sembla à ce moment-là qu’il voulait me parler, qu’il avait un message pour moi. Je fus plus attentive à ce qui était autour de moi.

Et je remarquai que la montagne semblait se pencher vers un point que je n’avais encore jamais vu : c’était une petite rivière joyeuse qui s’ébattait dans les rochers.

Le plus étrange était ce qu’elle transportait ! Une chaîne dont les maillons étaient des marguerites et des pissenlits ! J’avais été exaucée !

Je rentrai et terminai mes valises, me promettant de revenir le plus vite possible. C’est l’histoire d’un départ terminé pour une arrivée certaine, qui se racontera une autre fois, peut-être avec un « il était une fois »…

L’atelier 47 année 2 de Ghislaine


Ghislaine nous propose d’écrire un texte contenant l’expression : “Elle est la confidente solitaire” :

 

image trouvée sur le net

Solitaire, sur sa grande jument blanche, elle parcourt les kilomètres, fleur à la lèvre…

A vivre sans attache, elle ne ressemble à personne, ne s’arrêtant qu’une nuit dans les villages, semant un peu de sagesse et récoltant tant de folies !

Son pas semble vouloir nous faire croire qu’elle n’est que de passage, touriste japonaise sans son appareil photo, italienne sans ses pastas, américaine sans son drapeau… Mais à peine a-t-on eu le temps de la voir qu’elle a déjà disparu !

Elle est la confidente solitaire des cœurs malheureux, l’oreille des sourds, la langue des muets, le sourire des édentés, les mains et les jambes de ceux qui s’adressent à elle dans l’espoir qu’elle change le monde.

Ses pieds se posent sur un parterre de pétales de roses blanches, son sourire illumine les âmes pétries de tristesse, son regard transperce les valeureux et encourage les timides..

Là où elle passe, le malheur trépasse !

Telle est la légende de Lisette, solitaire sur sa jument blanche…

 

 

Toute ressemblance avec une histoire réelle ou non n’est peut être pas totalement fortuite ou due au hasard… C’est un petit délire du fond de la nuit !

Atelier 45 année 2, de Ghislaine


La consigne de Ghislaine est d’écrire un texte contenant les mots suivant :
Encore, vrai, retraite (ou retraité), étoiler,
fuir, diamant, vision, vol.

 

Un véritable cauchemar !

C’était une belle soirée d’été, une de celles où le ciel s’étoilait et brillait de mille feux.  La température était douce ; une légère brise passait par moment me rafraichir. Un véritable festin avait été organisé dans le jardin de la magnifique demeure où je logeais, le temps de mon séjour. Tout semblait magique, tout était majestueux : des verres en diamant aux plats en or gourmands, tout y était pour flatter nos sens !

J’étais là, adossée à un vieux chêne au moins centenaire quand j’ai été intriguée par un petit chat tout gris qui semblait fuir la maison. J’ai regardé plus attentivement : j’ai cru voir de la fumée sortir de la cuisine. Voulant m’en assurer et me préparant mentalement à affronter un terrible incendie (peut-être une dinde restée dans le four et qui devait crâmer ?), je suis entrée dans la pièce.

Un bout de métal rond et froid vint immédiatement se coller à ma tempe droite.

“Un mot, un cri, et je t’abats sur le champ ! dit une voix grave, déterminée et féminine. Ne te retourne pas !”

J’ai obtempéré, tenant à ma vie bien plus qu’à une dinde ratée ! D’ailleurs, ce devait être bien plus qu’une dinde pour qu’il y ait autant de fumée ! Dans mes côtes, j’ai senti une poussée un peu violente. Sa main me dirigeait tout droit vers le placard à balais… La fumée me piquait les yeux, rentrait dans mes poumons et me faisait tousser… Je n’aimais pas, mais alors pas du tout, cette situation !

“Ouvre la porte !”

Une deuxième poussée, plus forte encore, me projeta dans les balais. Il fit noir d’un coup. Le cliquetis, terrible, me fit comprendre que j’étais enfermée à clé, dans le noir, dans une cuisine en feu ! J’entendis une agitation certaine, des pas. Mon coeur battait la chamade : mon agressseuse battait-elle en retraite ? Avait-elle été attrapée ? Et moi ? M’ouvrirait-on la porte de la liberté ?

Je fus saisie de panique sur l’instant : je tambourinai, je criai ! Mais personne ne m’entendais. Je vivais un cauchemar, un épouvantable cauchemar…

C’est alors qu’une main fraiche se posa sur mon bras.

“Madame ? Tout va bien ? Réveillez-vous ! Vous êtes à bord du vol à destination de Munich et nous allons bientôt arriver…”

J’avais rêvé ! J’ai du mal à reprendre pied dans ma vie, mais oui,  à l’évidence, je suis bien assise dans un fauteuil d’avion ! Je tremble toujours tellement cette vision m’avait paru si réelle, si vraie ! Mais ?

Et si c’était une prémonition pour l’avant-première de demain soir ?

Atelier 38 année 2 Ghislaine


Faire un texte de votre choix contenant 4 noms, 4 couleurs

Salon, chemise, dossier, téléphone

Rouge, grenat, jaune , beige

 

Le téléphone sonne au moment où je mets la main sur la porte d’entrée.

« Allo Chéri ? Tu peux m’apporter mon dossier jaune ? Je l’ai oublié sur la table ce matin… C’est super important, tu sais, ma réunion… »

Et bien voilà, ça devait arriver !! Elle court tant qu’elle oublie toujours ses affaires ! Et qui doit se charger de les lui apporter parce que c’est toujours urgent ?

Bibi !

Où a-t-elle dit qu’elle l’avait mis, son dossier ? Sur la table ? Que nenni ! Voyons voir dans la chambre… Rien non plus… Quelle couleur déjà ? Beige ?

Le téléphone sonne à nouveau.

« Euh Chéri ? C’est bon, j’ai le dossier jaune, c’est la chemise grenat qu’il me manque en fait !

– Il n’y a rien dans le salon, ni dossier, ni chemise, jaune ou rouge !

– Tu es sûr ? Zut alors ! Ah, je sais, elle est dans la voiture !! Merci mon amour, à ce soir et belle journée à toi !

– C’est ça, et prends soin de toi, ma belle ! Un jour, c’est ta tête que tu oublieras à la maison… Enfin, tant que tu y laisses un peu de ton cœur…

– Beta va ! Comme si tu ne savais pas que je ne pouvais pas vivre sans toi !! À ce soir, mon ange ! »

Je mets la clé sur la porte. Je pars.

Atelier de Ghislaine, semaine 31 année 2


Voici les mots pour l’atelier de cette semaine 31 année 2 :
Fuchsia, rouille, gris, orange, blanche,
Colline, ville, pierre, chapelle, sentier .

 

Là-bas, loin de la ville, comme posé par magie

Se trouvait un vieux chêne au milieu de nulle part.

Nul ne pouvait dire son âge. Tout autour de lui

N’était que rouille et vieilles pierres assemblées.

Du haut de la colline blanche, je n’apercevais que brumes, 

Mais de sentier, que nenni !

Cela ne l’empêchait pas de resplendir.

Le ciel changea de couleur au-dessus de ma tête,

Il se colora En orange, en doré et les nuages se firent gris foncés.

Je me mis en route vers la chapelle, promettant à chaque caillou

De fleurir le chêne s’ils me permettaient de trouver le chemin

Qui mène à lui…

Je fus exaucé… La route était si large que je ne l’avais pas vue !

A ses pieds, je déposais un petit fuchsia

Qui instantanément ouvrit chacune de ses fleurs…

Jamais je n’oublierai ce moment incroyable !

Jamais… car depuis, j’habite ici… à l’abri du monde…

Atelier semaine 22 année 2 de Ghislaine


Consigne d’écriture de Ghislaine: l’expression populaire suivante dans un texte à votre convenance : Garder son sang froid

Je roule paisiblement, comme une petite mamie devrais-je dire ! Je roule pépère pour des tas de bonnes raisons : ma consommation de gasoil, l’état général de ma voiture, mais aussi parce que j’ai toujours conduit comme ça au point que mon moniteur d’auto-école m’avait coaché pour que je passe plus rapidement mes vitesses le jour du permis !

Je roule tranquille et respecte les limites de vitesse, même s’il m’arrive d’avoir le pied un peu lourd mais c’est involontaire et lorsque je m’en aperçois, je ralentis aussitôt.

Me voilà en fin d’autoroute, je dois aller sur la rocade de Bordeaux. La route est mouillée car il a plu. Le pont va encore être glissant, il faut que je me méfie !

Voilà qu’un petit bolide me dépasse à toute vitesse ! Je rétrograde, car là, je suis presque sûre que quelque chose va se passer… Devant moi, la voiture fait un tête à queue splendide. Je retiens mon souffle. La voiture n’a rien touché. A peine ai-je le temps d’émettre cette observation que la voiture percute violemment le côté gauche de la rambarde et vient se mettre devant moi. Je freine. Je mets les warnings et m’arrête en même temps que la conductrice. Plus de peur que de mal ! Elle sort de sa voiture. Je lui demande si elle va bien, ce qui est le cas, malgré le choc. Je remarque qu’elle a gardé son sang-froid malgré la situation dans laquelle elle se trouve. Si elle avait paniqué, nous nous serions percutées !

Je crois que je vais continuer de rouler comme une petite mamie… sait-on jamais !

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