Calendrier de l’Avent : 24 décembre


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Jour J pour le réveillon !! Découvrons cette dernière fenêtre du calendrier de l’Avent…

Tadam… Et bien non, ce n’est pas l’histoire du Père Noël !!! (hihihi, c’était trop prévisible !!!)

Les Guirlandes de Noël

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Il y a très longtemps en Allemagne, une maman préparait les décorations de noël. Le sapin était dressé, la maison nettoyée, les araignées s’étaient sauvées.

Le soir venu, quand tout était calme et tranquille, les araignées revinrent et découvrirent le sapin de noël. Bien entendu, elles y grimpèrent et firent leurs toiles.

Quand le Père Noël arriva, il fut ravi de voir le bonheur des araignées toutes heureuses d’avoir re-décoré le sapin à leur façon. Mais il pensa que la maman à son réveil serait dépitée de voir son sapin plein de ces toiles d’araignée grises.

Alors pour satisfaire tout le monde, le Père Noël les transforma en fils d’or et d’argent. Le sapin scintillait de mille feux! Les guirlandes de noël étaient nées.

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Euh, par contre, on ne décore que les sapins, on est bien d’accord ??

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Calendrier de l’Avent : 23 décembre


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23 décembre, 23ème fenêtre, l’avant-dernière avant le réveillon… Vous avez vu comme c’est passé vite ? Je me demande quelle surprise nous attend pour cette journée ? Voyons, voyons :

La botte de Noël : son (ses) histoire(s)

Le bas, la botte ou le sabot de Noël :
L’origine du bas ou de la botte de Noël que l’on suspend à la cheminée, du sabot de bois et maintenant de nos pantoufles et qui nous fait espérer trouver au matin, fruits, cadeaux et surprises, remonte à une ancienne coutume médiévale…On raconte que depuis longtemps, la nuit de Noël, les pauvres gens mettaient leurs sabots devant leur porte. Pendant la nuit, les riches généreux partageaient leurs biens et déposaient des cadeaux, des denrées ou de l’argent dans les sabots. Noël devenait ainsi une fête de partage.

ou alors :

Les bottes du Père Noël :

Une nuit de Noël, le Père Noël trop gourmand a dévoré les gâteaux préparés par Eléonore. Et le voilà coincé dans la cheminée au moment de partir ! Les trois peluches de la fillettes vont aider le Père Noël à sortir mais il en perdra l’une de ses bottes. C’est en souvenir de cette aventure que l’on accroche une botte rouge à la cheminée…    Mais ça, c’est une histoire qu’on raconte aux enfants, tout en montrant les images de l’album de Magdalena…(La botte du Père Noël ; Magdalena ; Illustrations : Romain Mennetrier ; Editions Père Castor Flammarion)

ou encore :

Les bottes de Minimus :

Minimus était un tout petit lutin, à peine plus haut qu’un dé à coudre. Du fait de sa si petite taille, il avait, bien sûr, des chaussures miniatures. Et c’était là le problème !

En effet, lorsque Minimus déposait ses minuscules chaussures au pied du sapin de Noël, il retrouvait toujours dedans… un minuscule cadeau !

Une année, Minimus en eut assez de ne recevoir que des cadeaux infiniment petits. Il plaça donc, au pied de son sapin riquiqui, une paire de bottes… de géant ! Elles étaient hautes comme la Tour Eiffel !
– Avec ça, se dit Minimus, je vais recevoir un cadeau géant !
Et le petit lutin partit se coucher content.

Or, il se trouve que, cette année-là, le Père Noël avait un cadeau spécial pour Minimus : une perle minuscule, certes, mais très précieuse puisqu’elle était magique !

Lorsqu’il arriva chez Minimus, le Père Noël fut surpris de voir les bottes de géant au pied du sapin. Mais il n’avait pas de temps à perdre, car il avait encore bien du travail. Il glissa donc le paquet microscopique dans l’une des gigantesques bottes.

Le lendemain, Minimus fut très déçu de voir qu’il n’y avait pas de cadeau géant dans ses bottes.
– J’aurais du prévenir le Père Noël, se dit-il. Il avait sans doute prévu un cadeau miniature.

Alors, Minimus commença à chercher le cadeau minuscule que le Père Noël lui avait laissé. Mais un cadeau si petit dans ces bottes si grandes, c’est difficile à trouver… Il paraît que Minimus le cherche encore !

Cette histoire de Sophie de Mullenheim est éditée dans 24 histoires de Noël (éditions Lito).

Calendrier de l’Avent : 22 décembre


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Plus que deux jours avant le réveillon ! Les derniers préparatifs sont en train… L’effervescence est au rendez-vous ! Et les cuisinières se préparent pour le grand jour ! Oups, les cuisiniers aussi !!! Rires

Notre 22ème fenêtre nous emmène sur la bûche et des confiseries… Miam miam !

La bûche et les chocolats de Noël

Bûche de Noël au chocolat

Ingrédients pour 8 personnes
Pour le biscuit :

  • 5 œufs
  • 80 g de sucre en poudre
  • 90 g de farine
  • 15 g d’amandes en poudre
  • 20 g de cacao en poudre

Pour la mousse au chocolat :

  • 200 g de chocolat noir
  • 6 œufs
  • 50 g de sucre
  • 50 g de crème

Pour la décoration :

  • 50 g de beurre
  • 25 g de sucre glace

Préparation
Au bain-marie, mélanger les jaunes et battre en ajoutant le sucre en poudre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine, la poudre d’amandes et le cacao, puis incorporer doucement les blancs montés en neige.
Recouvrir la plaque du four de papier sulfurisé beurré. Etaler la pâte dessus et faire cuire 6 mn dans un four préalablement chauffé th. 6 (180°C). A la sortie du four, retourner la pâte sur un torchon propre humide, et décoller le papier sulfurisé. Rouler alors le biscuit dans le torchon humide et laisser refroidir.
Pour la
mousse au chocolat, faire fondre le chocolat au bain-marie. Hors du feu, ajouter le beurre et la crème, mélanger. Dans un saladier, battre les jaunes avec le sucre. Les incorporer au mélange de chocolat. Ajouter les blancs montés en neige.
Dérouler le biscuit. Etaler la mousse au chocolat en laissant 2 cm sans mousse sur les bords. Rouler le biscuit, le recouvrir avec le reste de la mousse pour qu’il ressemble à une vraie bûche, couper les bouts pour que la bûche ait une coupe franche.
Pour le décor, mélanger le sucre glace et le beurre ramolli. Recouvrir chaque extrémité de la bûche, avec ce mélange. Mettre au réfrigérateur durant 3 h minimum. Vous avez là une traditionnelle bûche de Noël au chocolat !

Chocolats de noël

Type de recette : confiserie
Quantité : pour environ 50 bouchées
Temps de préparation : 1h
Temps de cuisson : 5 mn
Ingrédients :
100 gr de végétaline
500 gr de chocolat noir
noisettes, amandes, raisins macérés dans du rhum, fruits confits, noix de coco
vanille en poudre
1 bonne cuillère à soupe de crème fraîche

Préparation :

Faire fondre à feu doux le chocolat et la végétaline.Ajouter la vanille et la crème fraîche.
Verser dans des petits moules en papier "spécial chocolat", ajouter selon ses envies, une amande ou une noisette entière, une cerise confite, des raisins.
On peut également diviser la préparation en plusieurs parties et incorporer à chaque récipient de la noix de coco râpée, de la poudre d’amande et remplir ensuite les mini-moules de ces mélanges.
Laisser durcir au frais mais pas au réfrigérateur

Bon appétit !!

Calendrier de l’Avent : 21 décembre


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Hier, nous étions en Provence, notre 21ème fenêtre de ce calendrier de l’Avent nous propose d’y rester !

Les 13 desserts

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Traditionnellement, c’était au retour de la messe qu’il était de coutume d’offrir à ses invités les 13 desserts (comme le nombre de convives de la Cène, le Messie entouré de ses 12 apôtres).
Les 4 fruits secs qui font partie des treize desserts sont dénommés les mendiants en raison de leur couleur à l’image de celle des robes portées par les ordres des mendiants : noisettes pour les Augustins, figues pour les Franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains.
Aujourd’hui, cette tradition à largement dépassé le cadre religieux et il est possible aujourd’hui de retrouver 13 desserts associés à d’autres recettes y compris à la fameuse bûche de Noël. Certains confiseurs vous vendent désormais des coffrets cadeaux "13 desserts" pratiques à ceux qui n’ont pas la patience de faire leur marché de Noël.

Jusque dans les années 1920, il n’existe aucun texte quantifiant les desserts provençaux de Noël. Ils sont simplement, depuis le début du XXe siècle, désignés couramment comme les calenos et décrits depuis longtemps pour leur abondance et leur douceur.

François Marchetti, curé de paroisse d’un quartier de Marseille, les cite sans en donner le chiffre, en 1683, dans son Explication des usages et coutumes des Marseillais. Il retient les fruits frais ou secs et la pompe qui « régalent les gens les deux derniers jours » avant Noël. Mais il s’attarde plus sur l’usage des trois nappes qui recouvrent la table sur laquelle sont disposés treize pains, les douze petits représentant les apôtres et le plus grand le Christ.

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"Ce jour là, sur la table, trois chandelles brillaient, et si parfois la mèche tournait devers quelqu’un, c’était de mauvaise augure. A chaque bout dans une assiette, verdoyait du blé en herbe qu’on avait mis à germer dans l’eau le jour de la sainte Barbe. Sur la triple nappe blanche, tout à tour apparaissaient les plats sacramentels : les escargots (…) la morue frite et le muge aux olives, le cardon, le scolyme, le céleri à la poivrade, suivis d’un tas de friandises réservées pour ce jour là."
Frédéric Mistral

photos trouvées sur le net

Calendrier de l’Avent : 20 décembre


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Plus que quelques jours, et ce sera la fête de Noël !! Notre vingtième petite fenêtre nous emporte vers la Provence…

Les Santons de Provence

 

“Tous les secrets de fabrication des Santons de Provence… Cela ne peut se faire qu’en Provence, il y a de la magie ici…

• Tout d’abord, il faut se lever de bon matin, mettre 1/4 de talent (ou plus si vous le voulez de qualité).
• Prendre ensuite un petit 3/4 de terre de Provence à préférer à toutes autres qui n’ont pas le bon goût.
• Rajouter si l’on veut quelques cailloux hachés menu.
• Et habiller le tout avec un bon 1/4 de tissus et diverses petites choses dont j’ai le secret.
• Laisser mijoter longuement chez nous, en Provence, avec beaucoup d’amour et de savoir-faire…

Ainsi, vous aurez vous aussi, peut-être, créé un véritable Santon habillé provençal.
Mais, si vous avez la flemme, ce qui est naturel ici…
Laissez-moi le faire. C’est mon métier.”

 

L’histoire des peuples se nourrit de récits que la tradition enjolive. Les santons de Provence témoignent des traditions des gens d’ici. D’une crèche à l’autre, les sujets se retrouvent marqués par les détails de leur « géniteur » qui assure la descendance au gré de son humeur créative. C’est ainsi que les vieux métiers demeurent dans la tradition santonnière qui s’est également nourrie de la verve colorée de la Pastorale. Qui sont-ils ?

L’ange, messager de la naissance. En Provence, le céleste s’adapte à l’imagerie populaire. Le plus célèbre est l’ange Boufareu, celui qui souffle, tient une trompette et guide la population vers l’étable. L’ange debout symbolise Dieu auprès de Jésus. Et la tête d’ange et les angelots doubles veillent sur l’enfant.

La Vierge, assise ou à genoux, est la jeune maman en contemplation auprès de l’enfantoun. Joseph, le papa est dans une robe de bure également à genou. L’enfantoun, à la grâce modeste, couché sur la paille et vêtu d’un simple lange, était en cire avant d’être en argile ; cette matière rappelait la divinité venue parmi les hommes.

L’aveugle, issu de la Pastorale Maurel, élégamment apprêté avec un spencer bleu gansé de jaune, s’appuie sur l’épaule de son fils et recouvre la vue devant l’étable de Jésus.

Bartoumieu, personnage sympathique et comique de la Pastorale, affiche un air bonhomme à l’allure négligée grâce à l’exercice habile de modelage et des couleurs vives.

La bohémienne est aussi une pionnière de la crèche qui est arrivée en 1820. Sa présence atteste que la Provence est une terre d’accueil. Un enfant dans les bras, le foulard gracieusement noué, un tambourin dans l’autre main et une jupe aux plis multiples, autant de détails qui manifestent la facture du santonnier.

Le Ravi fait partie des «anciens» et illustre le personnage naïf reconnaissable entre tous avec les bras levés au ciel en apprenant la naissance.

Le berger, un des premiers santons, se multiplie : il sera jeune, à genou, vieux pâtre au regard sage, couché et attendant, ou encore accompagné d’un mouton.

Les animaux tels l’âne et le bœuf, mais aussi les moutons donnent le ton à la scène pastorale.

Les rois mages, somptueusement vêtus, contribuent à cette atmosphère féérique. Melchior, c’est le roi maure avec un magnifique turban sur la tête et un fastueux ciboire dans les mains. Balthazar appelé, par opposition, le roi blanc, a une cape violette brodée d’or. Gaspard, le roi à genou porte un coffret de pièces d’or.

source : http://www.santonsmarcelcarbonel.com

Calendrier de l’Avent : 19 décembre


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Petite fenêtre du 19ème jour, s’il te plait, ouvre-toi ! Montre-nous ce que tu caches !

L’Etoile de Noël

L’histoire raconte qu’une jeune fille mexicaine, du nom de Pépita, marchait tristement vers l’église avec sa petite soeur en cette veille de Noël.

Voyant tous les jeunes qui accouraient vers l’église avec des cadeaux pour l’Enfant Jésus, Pépita fondit en larmes sur les marches du perron de l’église.
Elle ressentait cruellement sa pauvreté et se sentit incapable de pénétrer dans la Sainte Demeure sans honorer la naissance du Christ avec son propre cadeau.
Un sage tenta de la consoler en lui disant :«Pépita, je suis sûr que même le cadeau le plus humble, donné avec amour, sera grandement apprécié».

Alors Pépita et sa soeur se levèrent, et allèrent cueillir un bouquet de feuilles d’un arbuste commun et peu attrayant qui croissait le long de la route.
Elles entrèrent dans l’église et se dirigèrent tout de suite vers la crèche où venait d’être déposé l’Enfant Jésus.

En déposant son bouquet, un miracle se produisit au grand étonnement de tous les participants. Les feuilles d’un vert ordinaire se transformèrent en bractées
d’un rouge intense ; depuis cet évènement, tous les poinsettias sauvages se parent de couleurs flamboyantes durant le temps de Noël.

Peu importe la légende, pour les Mexicains, les poinsettias demeurent flores de la Noche Buena ou les «fleurs de la Nuit Sainte».
La plante et ses bractées étaient connues depuis fort longtemps par la population locale.

Histoire du Jardin Botanique.

Calendrier de l’Avent : 18 décembre


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Nous sommes dimanche 18 décembre, le dernier de l’Avent… Car le prochain c’est Noël !!! N’oublions pas d’allumer nos quatre bougies ! Voyons ce que nous apporte la dix-huitième fenêtre du calendrier…

Comment fabriquer une couronne de l’Avent

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Etape 1 et 2 : formez la couronne

Vous pouvez réaliser votre couronne à partir d’un matériel simple et bon marché. Pour former la base de votre couronne, prenez par exemple de la paille que vous allez torsader et fixer avec un peu de fil de laine. Formez avec cette paille un cercle en joignant les deux bouts de telle sorte que vous puissiez obtenir un anneau de 20 à 30 cm de diamètre. Coupez ensuite les bouts de pailles qui dépassent. Vous pouvez également utiliser de l’osier en procédant de la même manière. D’autres techniques consistent à utiliser du grillage, de la mousse synthétique type « Oasis » ou de la mousse naturelle. L’essentiel est que le support puisse accueillir d’autres objets pour la décoration.

L’étape suivante consiste à garnir la couronne d’un fond de verdure pour qu’elle ait plus de volume. Pour ce faire, prenez des petites branches vertes dans le jardin ou sinon demandez-en chez un horticulteur. L’idéal serait d’utiliser des branchettes de sapin ou de cyprès. Les conifères résistent mieux aux intempéries et s’ils restent verts toute l’année dans leur milieu naturel, ils peuvent rester verts durant les quatre semaines de l’avent accrochés à votre porte. Attachez sur toute la couronne les petites branches en les fixant avec du fil de fer. Plus vous en mettez, plus votre couronne sera garnie et touffue. Si vous n’avez pas trouvé de branchettes de conifères, utilisez des branches de lierre achetées chez le fleuriste. Ajoutez quelques feuilles de Houx pour plus d’effets.

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Dernières étapes : décoration et fixation

Quand vous aurez fini de bien former votre couronne verte, passez à l’étape de la décoration et de la mise en couleur de votre œuvre. Vous pouvez recourir à toutes les imaginations, l’essentiel est de bien agencer chaque pièce à poser sur la couronne de manière à ce que l’ensemble obtenu soit harmonieux et non surchargé. Vous pouvez utiliser toutes les couleurs que le vert du fond pourra rehausser. Vous pouvez même l’assortir avec la couleur de votre table, de vos assiettes ou de vos serviettes. En l’occurrence, attachez dessus des fleurs orange d’immortelles, des fruits d’hiver tels que les fruits rouges de Houx, d’Aucuba, de Cotoneaster ou de Pyracantha, des pommes de pin que vous pouvez colorer en argent, en or ou en blanc, un grand nœud de ruban dans la couleur de votre choix, des boules de noël …..

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Pour terminer, fixez au dos de votre couronne un fil en laiton pour l’accrocher sur votre porte ou sur votre mur. Vous pouvez également décider de décorer votre table avec cette couronne. Dans ce cas, voici une petite astuce qui vous aidera à passer l’avent en toute gaieté. La couronne posée sur votre table, disposez symétriquement dessus 4 bougies de couleur qui symboliseront les 4 semaines de l’avent. Lors du premier dimanche de l’avent (4ème dimanche avant Noël), allumez une seule bougie. Lors du deuxième dimanche allumez-en deux et ainsi de suite jusqu’à ce que le jour de Noël arrive avec toutes les bougies allumées.

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Calendrier de l’Avent : 17 décembre


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Dix-septième fenêtre du calendrier, J-7 avant le réveillon, J-8 avant Noël… Des frémissements parcourent la ville, une sorte d’exaltation l’envahit : tout le monde ressent les effets de Noël ! Les vacances commencent à peine et les enfants voudraient être déjà à la semaine prochaine ! Cette fenêtre leur est dédiée, petits et grands enfants…

Conte de Noël

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Il était une fois, dans un petit village polynésien, des enfants qui n’avaient jamais vu la neige. Ils ne savaient pas ce que c’était parce que, dans leur pays, en décembre, il fait trop chaud pour que la neige tombe. Et si jamais elle était tombée, elle aurait de toute façon tout de suite fondu !
Mais dans ce village, depuis de longs mois, les adultes avaient préparé une surprise pour les enfants. Et en cette veille de Noël, ils les avaient tous rassemblés sur la place, face à la mer, autour d’un buffet croulant sous les fruits, les fleurs et les friandises. Anaé ne voulait pas être la dernière du village à découvrir ce que les adultes avaient préparé pour eux et elle houspillait son grand-père :
– "Vite Papoune, on va tout rater !"
Papoune avait souri, mais il n’en avait pas pressé le pas pour autant. Il connaissait le grand secret et il en riait d’avance de plaisir. Ses yeux noirs pétillaient de malice. Bordée de cocotiers et de flamboyants en fleurs, la place fut vite remplie par tous les enfants du village.
Un gros conteneur, orné d’un ruban de soie jaune, attirait la curiosité des gamins qui s’agglutinèrent autour. Le conteneur avait été déposé là durant la nuit, pendant que les enfants dormaient. Le chef du village, l’instituteur de la petite école et monsieur le curé attendaient sur une estrade que tout le monde fut en place. Après un chahut bien compréhensible, tant les enfants étaient pressés de découvrir le cadeau, le grand chef du village leva un bras pour faire silence. Il mit un porte-voix à sa bouche pour que tout le monde l’entende. Des "chut" fusèrent de toutes parts. On n’entendait soudain plus que le bruit des vagues à cause de la plage toute proche.
– "Voici le moment pour vous de découvrir le secret qui plane depuis plus d’un mois sur notre village. Vous allez être surpris et j’espère heureux de ce cadeau !"
Il brandit alors un ciseau, descendit de l’estrade et s’avança vers le conteneur. Il coupa le ruban jaune qui s’affaissa à terre.
– "Maintenant, vous pouvez ouvrir les portes", déclara-t-il solennellement.
Des hommes tirèrent lentement sur les deux battants du conteneur réfrigéré. Aussitôt, les enfants se pressèrent pour en apercevoir le contenu :
– "Oh, oh !", s’exclamaient les petits avec émotion.
Ce qu’ils apercevaient les laissait sans voix. Sous leurs yeux ébahis, une couche de neige d’une bonne cinquantaine de centimètres recouvrait le sol du conteneur et formait même un monticule au milieu. Et, juché sur le sommet du monticule, les enfants découvrirent un petit bonhomme de neige qui les regardait d’un air étonné. Les gamins n’en revenaient pas ! Ils n’avaient jamais vu de neige de leur vie et encore moins un bonhomme de neige. Le grand chef intervînt à nouveau avec son porte-voix :
– "Et oui, les enfants, c’est bien de la neige que vous voyez là. Ce bonhomme de neige a été confectionné spécialement pour vous par des enfants de l’autre côté du monde".

La première surprise passée, des rires de plaisir jaillirent, des applaudissements de joie claquèrent et la confusion revînt. Anaé, qui se tenait au premier rang, écarquilla les yeux et regarda son grand-père en souriant. Comme tous les autres, elle était ravie.
– "Vous pouvez toucher et jouer avec la neige, elle est pour vous", clama l’instituteur à la ronde.
Les enfants bondirent vers le conteneur afin d’être les premiers à toucher cette substance si étrange. Anaé empoigna de la neige mais la rejeta aussitôt avec un petit cri :
– "Oh, elle est froide !"
Grand-père se mit à rire de sa surprise.
– "Elle colle dans nos mains", s’exclama un petit garçon en sautant de joie.
– "On dirait de l’eau", s’étonna encore une petite fille désappointée en s’apercevant que la neige fondait sur sa peau toute chaude. Bientôt, des boules de neige volèrent. Anaé en reçut une sur le bout du nez et tomba à la renverse, sur les fesses. C’était son copain, Kadi, qui la lui avait envoyée. Elle se releva aussitôt et confectionna une boule qu’elle lui lança dessus en poussant un cri de joie. On aurait pu penser que des enfants n’ayant jamais vu de neige ne sauraient pas jouer avec, mais rien n’est plus faux. Il suffit qu’ils en aient à leur disposition pour trouver aussitôt les mêmes jeux.
Personne ne voulut toucher au bonhomme de neige. A la tombée de la nuit, les enfants s’assirent sur le sol, face au conteneur, et attendirent patiemment que le petit bonhomme de neige disparaisse entièrement. Ils se rappelleraient longtemps de cette nuit un peu magique où l’hiver vînt jusqu’à eux. Ils engrangèrent des souvenirs inoubliables qui enchantent encore les discussions autour du feu, au fond des cases.

Calendrier de l’Avent : 16 décembre


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Il fait froid dehors, la nuit arrive tôt et repart tard. Le soleil n’a guère le temps de nous réchauffer, enfin, quand il est là ! Mais heureusement, nous avons une fenêtre à ouvrir… La seizième, déjà ! Le temps passe si vite ! Voyons ce que le calendrier de l’Avent nous a réservé comme surprise :

La bûche de Noël

               Depuis le XIIème siècle, l’histoire de la bûche de Noël se nourrit des traditions. Symbole du foyer, réchauffant la maisonnée dans la rigueur de l’hiver, elle était traditionnellement coupée avant le lever du soleil, de préférence dans un vieil arbre fruitier, puis bénie par les plus anciens avant d’être brûlée.

Aucun instrument ne devait la toucher : il fallait donc l’entretenir à mains nues ! Sa taille, la plus importante possible, devait permettre de la laisser brûler pendant la veillée de Noël et le réveillon, dans l’âtre de la cheminée familiale. Les cendres étaient récupérées pour préserver de tous les fléaux menaçant potentiellement la maison.

L’histoire de la bûche de Noël ne s’arrête pas là : les celtes la célébraient en l’honneur du solstice d’hiver ; les chrétiens associèrent la bûche dans l’âtre représentait l’étable où Jésus était né ; et d’autres, plus superstitieux, confiaient à la bûche la protection de leur maison contre le malheur et les mauvais sorts. Il y a même une version qui raconte que l’on mettait autant de bûche à brûler que d’habitants dans la maison, et que sa façon de brûler annonçait les gros évènements de l’année.
Le XIXème siècle arriva avec ses gros poêles en fonte, et l’histoire de la bûche de Noël prit un tournant plus décoratif… On plaça alors une bûche en bois plus petite au centre des tables, rehaussée de bougie et de décorations.

Aujourd’hui, la bûche a prit ses lettres de noblesse dans nos assiettes, sous la forme d’une délicieuse pâtisserie que l’on connaît bien ! Un certain pâtissier l’inventa en 1945, et depuis elle trône au dessert et ce n’est pas demain qu’elle cèdera sa place !

Calendrier de l’Avent : 15 décembre


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Dans 10 jours, ce sera Noël ! Le temps se rétrécit… Il faut que tout soit prêt… Les derniers achats… Ne rien oublier… Mais là, à cet instant précis, voyons ce que nous apporte notre quinzième fenêtre :

L’orange de Noël

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L’orange de Noël de l’année 1947…

Les plus gâtés avaient une orange, que l’on n’osait à peine toucher, et que l’on gardait précieusement dans nos mains pour faire durer le plaisir…

Un filet contenant des pièces d’or et d’argent remplies de chocolat qui nous servaient pour jouer à la marchande.

Parfois, une pièce ou un petit billet pour mettre dans notre tirelire…

Aucun de nous n’a oublié cette orange, sa peau luisante qui sentait si bon, ni le serpentin que nos mères faisaient avec la peau, qu’elles suspendaient dans la cuisine et laissaient sécher pour en faire de délicieuses tisanes l’hiver.

Ni le petit morceau qu’elles nous tendaient en le serrant entre leurs doigts, tout près de nos yeux, pour les faire briller et les rendre plus beaux… disaient-elles.

Des souvenirs un peu désuets maintenant…mais le bonheur de tant d’enfants d’autrefois.

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