
Les Révoltés de Cordoue, d’Ildefonso Falcones, Editions Robert Lafont, 876 pages, 23,90 €, 2011, roman historique traduit de l’espagnol par Marie Plantagenêt.
Quatrième de couverture :
“Un royaume déchiré entre deux religions, un amour sans limites, un homme face à son destin…
1568, Royaume de Grenade. Ecrasés par l’Inquisition, humiliés par des années d’oppression, les Maures prennent les armes et font couler le sang dans les villages blancs de la Sierra Nevada. Né d’une Mauresque violée par un prêtre catholique, Hernando dit “le Nazaréen”, en raison de ses yeux bleus, est entraîné dans ce combat qu’il fait sien. Méprisé par les uns, rejeté par les autres, il est confronté durant l’insurrection à la violence et à la cruauté des deux parties ; il va surtout rencontrer celle qui deviendra son grand amour.
Tour à tour muletier, esclave entre les mains des Barbaresques, dresseur dans les haras royaux de Cordoue, et lettré à la Cour, Hernando, porté par la superbe et courage Fatima, n’aura de cesse de lutter, au péril de sa vie, pour réconcilier les deux religions en guerre et rendre à sa culture la dignité et la place qu’elle mérite.
A la suite de ses inoubliables héros, Hernando et Fatima, “les Révoltés de Cordoue” nous entraîne dans une fresque historique et amoureuse, traversée par le rêve de tout un peuple. Au souffle romanesque et au talent de conteur d’Ildefonso Falcones, s’ajoute une sensibilité à des thèmes – la tolérance, le droit à la différence – dont l’écho se prolonge jusqu’à nous.”
Barcelonais de naissance, Ildefonso Falcones vit dans la capitale catalane, où il exerce la profession d’avocat. Grand lecteur et fin connaisseur de l’Espagne médiévale, il a consacré dix années à l’écriture de “La Cathédrale de la mer”, son premier roman, qui lui a valu une renommée internationale. “Les Révoltés de Cordoue” s’est déjà vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde.
Extrait page 15 :
“Juviles, Alpujarras, royaume de Grenade
Dimanche 12 décembre 1568
Le carillon appelant à la grand-messe de dix heures du matin fendit l’atmosphère glaciale qui enveloppait le petit village, situé sur un des nombreux contreforts de la Sierra Nevada ; son écho métallique se perdit dans les profondeurs des ravins, comme s’il voulait s’écraser contre le flanc de la Contraviesa, la chaîne montagneuse qui, au sud, entoure la vallée fertile traversée par le Gualdafeo, l’Adra et l’Andarax, trois rivières arrosées par d’innombrables affluents qui descendent des sommets enneigés.”
Mon avis :
En écrivant la première phrase du livre (l’extrait), je comprends de ce qui m’a gêné par moment : la longueur des phrases… mais autant dire que ce n’était que par moments ! Ce qui m’a été vraiment difficile à lire, c’est la violence qui régnait en maître à cette époque au point d’être parfois obligée de laisser le livre fermé quelques temps. Je me suis même dit que je n’irais pas au bout du pavé à cause de ça !
Qu’on se le dise : je n’aime pas la guerre ! (Bon, en même temps, je n’avais qu’à choisir un autre livre… j’avais été prévenue dans la quatrième de couverture que je lis toujours avant d’ouvrir un bouquin, sourire).
Mais ce livre m’attirait invariablement : il fallait, vous entendez ?, il fallait que je sache ce qui allait arriver à …
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