
Il y a fort longtemps, entre 2 000 et 1 200 avant Jésus-Christ, un arbre était à la fête : l’épicéa. On l’appelait l’arbre de l’enfantement. D’ailleurs, dans certains pays, on plante un sapin au moment de la naissance d’un enfant. On fêtait l’épicéa le 24 décembre car c’était le jour de la naissance du soleil pour les Celtes.
On raconte aussi qu’un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIe siècle, Saint Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. « En tombant, l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin ».
Au XIème siècle, l’arbre de noël, garni de pommes rouges, symbolisait l’arbre du paradis. Une des raisons initiales à l’utilisation d’arbres entiers, sur pieds, plutôt que de simples rameaux, serait qu’on avait coutume en Europe au Moyen-Age de jouer vers Noël des scènes de la bible sur le parvis des églises : les « mystères ». La scène du jardin d’Eden et de la Tentation nécessitait d’avoir un pommier chargé de fruits à disposition, chose difficile en cette saison : on avait alors recours à un arbre « vert » en hiver (donc un sapin ou un épicéa), que l’on décorait de pommes rouges et d’hosties.
C’est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace. On le mentionne pour la première fois comme « arbre de noël » en Alsace vers 1521.
En France, l’arbre de Noël a été introduit à Versailles par la femme de Louis XV.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le sapin de Noël se pare de lumière. En guise de bougies, on remplit des coquilles de noix avec de l’huile pour illuminer le sapin.
Maintenant, les décorations sont différentes mais le sapin, lui, est toujours dans nos maisons pour Noël !
