Dis pourquoi ?


Les enfants ont la manie d’enchaîner les questions insatiablement :
« Dis, pourquoi les bateaux n’ont pas de roue ?
– Parce qu’ils n’en ont pas besoin pour flotter.
– Et comment ils font pour avancer s’ils n’ont pas de roue ? »
Etc…. Etc…

C’est quelque chose, une question d’enfant. C’est un puits sans fond.
Ils veulent tout savoir même ce qu’on ne sait pas. Et nos réponses les émerveillent.

Pourquoi ?
Parce qu’ils ne connaissent pas grand chose de la vie,
Parce qu’ils s’intéressent au monde qui les entoure,
Parce qu’ils sont enfants tout simplement.

A toi qui me lis, je te souhaite de garder ton âme d’enfant, de continuer à poser des questions, de t’intéresser à ce qui t’entoure.

Et permets-moi de poser une question :
« Dis, pourquoi cette voiture n’a pas bougé de place depuis 15 jours ? »

Sourire…

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L’automne


Ah, l’automne…
Ses arbres rouges ou mordorés qui donnent un peu de couleur à la vie.
Ce n’est pas encore l’hiver mais déjà plus l’été.
Des levers ou des couchers de soleil pour moi d’une grande beauté que j’aime contempler.
J’ai l’impression qu’il vient tout juste d’arriver mais l’hiver le pousse avec hâte pour prendre sa place : déjà quelques gelées matinales…

Mais si je devais caractériser cette saison, je dirais :
« les feuilles mortes se ramassent à la pelle … »

Mais ôtez-moi d’un doute : habituellement, les feuilles sont-elles toujours vertes quand elles tombent ?

Partir


Envie de voir du pays
Oublier de courir
Apprécier la nouveauté
Prendre le large
S’émerveiller devant un ciel bleu
Contempler l’océan paisible
Ressentir la sérénité de l’instant
Et aimer …. Toujours plus fort
Encore et encore….
Sourire

Le manège infernal


A pas menus, il marche dans la cuisine, semblant être plongé dans une grande réflexion. Il s’interrompt brusquement, fait demi-tour, et repart à petits pas. Arrivé à la porte, il met la main dans un dernier effort sur la poignée. Il s’immobilise, le cœur battant. Quelques gouttes de sueur perlent sur son front. Il n’ose plus bouger. De loin, sa silhouette ressemble à une statue, comme celles qu’on peut voir à Pompéi. Pas un mot, pas un geste. Seul son souffle le trahit.

Il se ravise, fait marche arrière. Il continue son manège un certain temps, contournant la table de la cuisine toujours de la même façon, exécutant son rituel de la même manière, dans le même temps. C’est toujours troublant de le voir agir ainsi, même pour moi qui le regarde depuis un moment.

Soudainement, il se tourne vers la fenêtre. Il m’a vu l’observer. Son regard me pénètre jusqu’à l’intérieur, fouillant jusqu’au fond de mon âme. Il est à la recherche de la réponse, de sa réponse.
Passivement, je me laisse faire. Cela fait partie du chemin qu’il a à faire seul.

J’esquisse un léger sourire mais il se détourne, lassé, dépité. Il repart dans son manège infernal, sans cesse. Parfois il ralentit, effleure sa tasse de café avec délicatesse. A ce moment-là, il lève les yeux vers moi, guettant un encouragement de ma part.

Mais je ne peux le faire. Je reste là, à l’attendre dehors, sans impatience. Il faut du temps pour que l’oisillon casse sa coquille pour sortir de l’œuf. Il lui faut de la force et nul doute qu’il en aura ! Je l’attends, c’est tout. Je serai là pour ses premiers pas dehors. Cela fait déjà si longtemps… J’ai cessé de compter. Cela ne sert à rien. Patience, patience, son jour viendra.

Une once de tristesse vient atteindre mon cœur quand je le vois repartir pour une série de demi-tours. Parfois le découragement m’envahit. Dans ces moments-là, j’ai envie d’ouvrir cette satanée porte pour aller le secouer, pour le pousser dehors, au soleil !

Mais chaque fois que j’ai essayé, il est reparti plus loin, ne s’approchant plus de la porte. Il la regardait avec effroi comme si elle allait l’aspirer et l’emmener vers un néant infini… Même un sourire le renvoie dans sa prison !
Sur son visage, s’abattent la tempête de la colère, le vent du désespoir et là s’inscrit aussi la face cachée de la souffrance, celle qui déforme les doux traits de son visage. Il ne voit plus rien, n’entend plus rien. Il s’asseoit par terre, se prend la tête dans les mains et se berce dans une lente ondulation apaisante. Les larmes ne coulent pas. Elles seraient pourtant tellement libératrices !
Puis il se lève, et recommence à tourner dans sa cuisine, s’approchant à chaque tour un peu plus près de la porte. Et quand il ose mettre la main sur la poignée, il est déjà plus droit, moins triste. Mais quand sa main retombe le long de son corps, ses épaules se voûtent aussitôt, portant un lourd fardeau.

Aujourd’hui, je suis sûre qu’il va oser ouvrir la porte ! Parce qu’à chaque tour, il met sa main sur la poignée et que ça, il ne l’a encore jamais fait ! Parce qu’il me semble moins triste… Parce qu’il m’a regardé si souvent…
Mais le jour décline. Et avec lui, la nuit se rapproche vite ! La nuit, il se pelotonne sous son plaid, sur le canapé du salon, laissant la télé allumée pour conjurer ses angoisses.

Le soir est tombé si vite qu’il me prend par surprise. Je soupire. C’est donc raté. Je tourne le dos à sa porte, à lui, à sa vie. Je repars, mais c’est pour mieux revenir demain. Je me sens si lasse ce soir. Moi aussi, j’aimerai des bras douillets pour me réconforter. Moi aussi, j’aimerai une main dans la mienne pour me donner confiance.
Moi aussi, je suis enfermée dans sa prison, cette cage aux barreaux dorés dont nul n’arrive à s’échapper. Moi aussi, je voudrais m’en libérer.

Je fais un pas vers ma maison, vers ma vie. Puis un autre. Le découragement me cueille. Je n’arriverai pas à le faire sortir. Je ne suis pas de taille à lutter. Me dire que j’abandonne, que je baisse les bras, oui, j’en ai bien envie. Mais au fond de moi, une petite voix m’exhorte encore et encore à la patience, à l’espoir. Je baisse la tête : comment y croire ? C’est alors que je sens une main tremblante sur mon épaule. Je me retourne. C’est lui ! C’est sa main ! Il a réussi à briser sa carapace… Une larme coule le long de ma joue.
Il me dit de ne pas pleurer, mais c’est de joie qu’elle coule, de joie et de bonheur !
Cette nuit est une nuit extraordinaire, et le jour qui arrive, un nouveau jour pour une nouvelle vie !

La pensée du jour


Image

Un rayon de soleil


Entre deux averses, voir un rayon de soleil illuminer les couleurs de l’automne.
Goûter la beauté de l’instant.
Se poser.
Et sourire…

Un rayon de soleil


Entre deux averses, voir un rayon de soleil illuminer les couleurs de l’automne.
Goûter la beauté de l’instant.
Se poser.
Et sourire…

Un petit verre d’eau ?


« Une psychologue marchait vers le podium tout en enseignant la gestion du stress à une audience avertie. Comme elle a soulevé un verre d’eau, tout le monde s’attendait à la question du «verre vide ou moitié plein ». Au lieu de cela, avec un sourire sur son visage, elle demanda: «Combien pèse ce verre d’eau ? »

Les réponses entendues variaient de 8 onces à 20 onces

Elle a répondu: «Le poids absolu n’a pas d’importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens. Si je le tiens pendant une minute, ce n’est pas un problème. Si je le tiens pendant une heure, j’aurai une douleur dans mon bras. Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient. » Elle a poursuivi: «Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d’eau. Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés – incapable de faire quoi que ce soit ».

Pensez à déposer le verre. » Auteur inconnu

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