Le Temps de l’Avent : le calendrier !


Nous sommes entrés dans le temps de l’avent, l’avant-noël… Intense moment de préparations de fête… Pour les plus petits, nous entrons dans le temps de l’attente et de la magie…

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Le calendrier de l’Avent est une spécificité traditionnelle germanique née pour faire patienter les enfants jusqu’à Noël. À l’origine, on remettait une image pieuse chaque matin aux enfants, comportant une phrase de l’Évangile ou une incitation à faire une bonne action. Plus tard les biscuits puis les chocolats remplacèrent les images.

Le calendrier a souvent la forme d’une planche cartonnée dans laquelle sont prédécoupées 24 fenêtres qu’on ouvre progressivement, une par jour. On peut alors y lire la phrase de l’Évangile ou y prendre la confiserie qu’elle contient. Depuis quelques années, surtout en Allemagne, on y trouve des petits jouets. Certains calendriers, plus proches de l’idée originelle, n’ont pas systématiquement 24 jours, mais un nombre de jours variant entre 22 et 28 selon le jour où tombe Noël (dont dépend la durée de l’Avent).

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Je vous invite à venir ouvrir votre calendrier de l’avent chaque jour, ici même !

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Ma turlupinade !


Et bien voilà, non seulement le sort en est jeté, mais en plus on a les résultats !!
Merci, mille mercis à Océanelle pour son idée de génie…
Merci, mille mercis aux participants dont toute la richesse vient de leur différence et qui nous ont emmené explorer une diversité de clés (c’est à peine si une ou deux clés ont été prises deux fois, n’est-ce-pas extraordinaire ?).
Merci, mille mercis aux votants qui nous ont permis de connaître les résultats ! Sourire
Quant à moi, je me retrouve sur le podium avec une médaille de bronze…
Incroyable ! Je ne m’y attendais pas, ayant lu des textes bien meilleurs que les miens !! Merci du fond du coeur !!

Ma Turlupinade

Mon bon Génie, voilà que tu m’offres une porte à ouvrir, et ce grâce à une clé… Et tu m’en donnes le choix, trois fois ce choix !

Laisse-moi donc regarder toutes ces clés, les toucher, les rêver…

En voici une toute lisse, toute dorée, toute douce : ce sera elle mon premier choix !

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La clé des musiques !

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Je m’approche avec plaisir de la porte, reconnaissable entre toutes : le velouté de la porte, son harmonie, et sa douceur m’attire avec force. Je glisse la clé dans la serrure, elle s’y love presque avec tendresse. La porte s’ouvre en un accord merveilleux, doux tintement qui résonne au creux de mes oreilles en un appel à la découverte.

Derrière la porte, une portée en guise d’escalier… Une note, le La, vient m’accueillir et me faire découvrir son univers tel un chef d’orchestre. Ici, une valse de Strauss, là-bas une chanson française ou internationale moderne. Plus loin encore, une sonate, une fugue, ailleurs, une musique plus traditionnelle…La portée virevolte et caracole en accords parfois dissonants, mais peu m’importe. Le tourbillon m’emporte et me ravit. Parfois leur vitesse m’étourdit, tel le vertige que l’on peut ressentir le long d’un sentier de montagne, tout escarpé. Puis elles me posent sur le sol pour mieux m’emmener plus loin.Toutes ces notes, si différentes pourtant sont si ressemblantes dans leur diversité ; et toutes ces différences parlent à mon âme dans un seul langage et me font parcourir une palette incroyable d’émotions. Elles me parlent de la vie, de ses peines comme de ses joies.Puis, le La me ramène à la porte d’entrée, me demandant de ne jamais l’oublier. Le La m’invite au voyage à chaque fois que je le souhaiterai, il me suffira de l’appeler, il sera toujours Là !

Je suis si heureuse que tu m’aies donné cette opportunité, mon bon Génie, que je ne saurais comment te remercier ! 

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Me revoilà à nouveau dans la salle des clés du possible. A nouveau, tu m’offres à choisir une clé. A nouveau, je les caresse toutes, cherchant celle avec laquelle je me sentirai en harmonie. Mon annulaire se met à vibrer, une clé toute petite se dévoile sous tout un trousseau :

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La clé du coffre-fort à bonheur !

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Je cherche sur le mur la porte de ce coffre-fort. C’est qu’elle est bien cachée ! Tout comme l’était cette clé ! Enfin , je la découvre derrière un buisson épineux. La porte semble blindée mais une fois la clé insérée dans la serrure, elle se transforme en un rideau voluptueux, doux comme un carré de chocolat.

Alors que je croyais ce bonheur indestructible, je le découvre fragile et vulnérable.

Alors que je le croyais immense, je me rends compte qu’il est parfois, souvent, fait de choses si petites que l’on ne les voit pas, que je ne voulais pas voir comme étant des étincelles de ce bonheur.

Alors que je le croyais si lointain, je m’aperçois qu’il était si proche de moi qu’il se confondait avec moi… Le bonheur est en moi, le bonheur est moi…

Ah si seulement je l’avais su avant ! Ah si seulement…

Le bonheur me coupe la parole et me demande de profiter de ce moment présent car peu importe ce que je croyais ou ce que j’imaginais. Si le bonheur est à portée de main, il s’apprécie comme un dessert gourmand à la fin d’un festin de roi.

Je voudrais savoir le reconnaître à chaque fois qu’il croisera mon chemin.

Le bonheur chuchote alors à mon oreille que ce sera le cas, qu’il me suffit d’ouvrir grand mon cœur, d’accepter tout ce qui se présente, et d’oublier regrets et remords. Tel est un des secrets que le bonheur m’a appris.

Je sors de cette salle toute émue, le cœur joyeux et tremblant. Je suis si heureuse… Merci mon bon Génie, merci de tout cœur !

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Me voilà de nouveau devant le choix d’une clé, mon dernier choix… Elles sont toutes si attirantes, ces clés, que je voudrais pouvoir les prendre toutes ! Mon bon Génie, j’ai trouvé ! Voici ma dernière clé :

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La clé des possibles !

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La porte qui s’ouvre avec cette clé est changeante : selon l’humeur, selon l’envie, selon les devoirs que l’on a, elle se transforme à volonté ! Quand j’arrive, elle est comme une feuille blanche et le cœur de la clé devient une plume…

Je suis troublée, je m’attendais à quelque chose de plus tangible, de plus concret… Aussitôt, la porte devient de bois ! Je tourne délicatement la clé dans la serrure et la porte s’ouvre dans un grincement éprouvant pour mes nerfs ! J’ai à peine le temps de penser que cela m’est insupportable qu’aussitôt le grincement devient chant du rossignol… Troublant, vraiment !

Devant moi, se trouve un dédale de chemins, tous de couleurs différents.

Je tourne la tête, et les chemins deviennent tableaux de maître, m’invitant au voyage.

Je tourne la tête de l’autre côté, et les chemins deviennent saveurs et parfums.

Une pensée surgit dans ma petite tête et aussitôt je la vois mise en œuvre devant mes yeux. Ce que je pense devient réalité… Ce que je crois devient réalité… Si j’osais, je dirais que tout cela est magique mais je sais bien que ce n’est pas le cas ! Il s’agit de possibles, de tous les possibles qui puissent exister, au-delà de toute imagination.

Je voudrais m’emparer de tout ce que je vois, les mettre au fond de mon cœur pour les garder toujours avec moi. Mais je sais déjà qu’ils sont au fond de moi..

Oui, tout est possible dans la vie, tout devient possible quand on y croit fort, fort, fort !

Je voudrais croire que le mal n’existe pas, mais hélas les épreuves font aussi partie des possibles.

Mais une réalité peut être remplacée par une autre, et si l’épreuve se fait parfois inévitable, il est possible de la surmonter, il est possible de se relever, il est possible de… car la vie n’est que possible !

Le secret de cette salle m’apparaît en lettres dorées : tout est possible, toujours !

Je sors de cette dernière salle, encore éblouie par toutes ces visions, le cœur emballé des possibles qui existent.

Mon bon Génie, tu as fait de moi un être humain heureux au-delà du possible… Demande-moi ce que tu veux, n’hésite pas, car je sais que si tout est possible, tout est encore bien meilleur quand il est offert avec le cœur !

Message de la plus haute importance !


qu’est ce que j’apprends ? qu’est ce que je viens de lire, là, chez Océanelle ??

vous n’êtes pas au courant ? allez voir là : http://oceanelle.wordpress.com/2011/11/27/bonsoir-aux-gribouilleursturlupines/

il faut attendre… les votes manquants !

j’ai juste un ptit message aux gribouilleurs turlupinés qui n’ont pas encore voté :

VOTEZ !!

je veux connaître les résultats !!!!

Allez, un ptit effort, trois textes favoris et hop le tour est joué !! car vous aussi, vous voulez connaître les résultats, non ??

Avoir turlupiné ainsi et être obligée d’attendre…

votez, votez, mais votez donc !!

vous avez jusqu’à ce soir !!

allez, hop, un ptit clic, trois numéros dans un mail, et c’est fait !

JE COMPTE SUR VOUS  !!!!

http://oceanelle.wordpress.com/2011/11/27/bonsoir-aux-gribouilleursturlupines/

Le Brouillard


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J’ouvre la porte d’entrée, sors, et referme la porte à clé. Dehors, tout est cotonneux. Tout se mélange au blanc du nuage posé sur la terre.
Je monte dans la voiture, la démarre. La luminosité me fait mal aux yeux. Ce matin, il va me falloir être prudente sur la route. Impossible de “courir” dans cette purée de pois !
La route me semble longue, interminable même, et surtout méconnaissable. Le temps passe ; je devrais être déjà arrivée au carrefour. Je ne reconnais rien, alors que je fais cette route matin et soir ! Ce brouillard déforme tout. La pensée d’un brouillard dans ma vie me traverse l’esprit, comme ce sentiment de ne pas savoir où je suis, de ne pas reconnaitre le chemin que j’ai pris.
Aurais-je oublié de tourner ? Tiens ? Je n’avais remarqué cette maison auparavant ! Ni ce petit chemin !

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Le brouillard me fait découvrir, de façon totalement inattendue, une multitude de détails que je zappe en temps normal. Peut-être, lorsque je sens le flou dans ma vie, me faut-il me poser et observer tout ce que je ne regarde jamais, au lieu de toujours courir pour être à demain ?

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Et si le véritable secret du brouillard était de me faire prendre conscience de ces petits détails qui sont mon quotidien ? Vous savez, ces petits riens qui mènent au bonheur …

This text in English… (please, forgive me for the mystakes that I can write, my English isn’t very good… sorry… and, if you have a best translation, you can give it to me !!! smile)

I open the door, I go out and I close the door. Outside, everything is like cotton, everything is mixed with white cloud on the earth. I climb in the car and I start it. The light hurts my eyes. This morning, I’ll have to be careful on the road. Impossible to « running » in this thick fog !

The road seems long, interminable even, and above all, unrecognizable. Time passes, I should be already arrived at the crossroad. I don’t recognize anything, nevertheless I make this route every morning and evening ! This fog distorts everything. The thought of a fog in my life traverse my mind like this feeling of not knowing where I am, not to recognize the path I took.

Would I forgot to turn ? Hey ? I hadn’t noticed this house before ! Neither this small way !

The fog makes me discover, in a way quite unexpectedly, a multitude of details that I normally zaps. Maybe when my life seems to be fuzzy, I need to ask me and observe all that I never look, instead of always running to tomorrow ?

And if the real secret of the fog  was making me realize these little things that are my daily life ? You know, these little things that lead to happiness …

La fin d’automne


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La fin d’automne est un instant figé entre le “déjà plus” et le “pas encore”.

Les turlupinades !


Les turlupineurs ont vraiment turlupiné, cette année !! Vous savez ?

Les turlupinades d’Océanelle !!

Les turlupineurs avaient pour mission de choisir trois clés sur tout un trousseau,

et après les avoir nommées, les turlupineurs devaient ouvrir la porte et raconter tout ce qu’ils découvraient derrière cette porte…

Je vous invite à aller lire toutes ces œuvres, toutes aussi différentes et intéressantes que leurs auteurs, et de voter pour vos trois champions !

Bonne lecture et bon vote !!!

oups, j’oubliais : voici le lien qui vous y mènera : http://oceanelle.wordpress.com/2011/11/21/turlupinade-vos-textes/

 

Coup de Théâtre au Tribunal !


Dépêche du 18 décembre 2010 6h07 am :

Pierre Simon, 44 ans, l’amant meurtrier présumé de sa maîtresse de 27 ans, Annaline Dupuis, comparait depuis hier à la Cour d’Assises de Paris. Rappelons les faits : le jeudi 14 février 2008, l’inculpé a été aperçu quelques heures avant le crime en compagnie de la victime. La jeune femme a ensuite été probablement violée puis laissée pour morte dans le bois de Boulogne où elle a été découverte par un couple de joggers.

Le présumé coupable a été entendu une première fois par les inspecteurs de la police judiciaire où il a catégoriquement nié les faits. Il clame encore aujourd’hui son innocence, malgré son absence d’alibi. Mais sa tentative de suicide le lendemain de sa comparution au commissariat plaide en sa défaveur. Sa femme Sabine Simon, avait tenté de lui donner un alibi, mais elle le retira aussitôt qu’elle prit connaissance que la jeune victime était en réalité sa maîtresse. Un premier témoin a été entendu lors de l’audience publique, hier en fin d’après-midi. Il confirme la présence de l’inculpé aux bras de la victime, et précise qu’une dispute a alors éclaté sur le seuil du grand hôtel parisien, le Ritz, dispute confirmée également par le portier qui a été auditionné par la suite. Enfin, ce témoin capital précise que Mr Simon a poursuivi la victime en voiture dans les rues parisiennes. L’audience s’est arrêtée là et reprendra aujourd’hui à 9h00.

Dépêche du 18 décembre 2010 15h23 :

Le procès de l’amant meurtrier continue. Les témoins défilent sous les yeux abattus du présumé coupable qui continue de nier sa culpabilité. C’est alors que la défense a fait citer comme témoin assisté un personnage du nom de Francis Turlino, bien connu des services de la police comme étant délinquant sexuel. Cet homme aurait rencontré la jeune victime le jeudi 14 février 2008 aux alentours de 20h00. Il l’aurait emmené boire un verre, ce que la jeune femme, Annaline, aurait accepté. Lors de sa déposition, le témoin assisté se moquait ouvertement de l’amant qui d’abattu devenait vindicatif, au point qu’un rappel à l’ordre par le Président fut nécessaire. La salle étant à nouveau calme, le procès put reprendre et l’audition de Mr Turlino continuât. Il précisa qu’il trouva la jeune femme à son goût et précisa que l’amant ne pouvait être le coupable puisque lui-même connaissait le meurtrier. Ce n’est qu’à la fin d’un interrogatoire par le procureur tout comme l’avocat de la défense qu’il avoua le crime d’Annaline et le prouva par des éléments connus seulement par le meurtrier. Les jurés donnèrent bien évidemment un non-lieu à Monsieur Pierre Simon qui ce soir, ne devrait plus dormir en prison. Le dénouement spectaculaire de cette histoire tient d’un scénario de cinéma. Monsieur Simon est donc libre et pourra comparaître lors de son jugement de divorce, prévu dans trois mois. Quant à Monsieur Francis Turlino, il comparaîtra devant la cour d’assises dès que l’instruction de l’enquête sera terminée.

« Tu lis encore ces dépêches ? Mon amour, arrête de penser au passé. C’est vers l’avenir qu’il faut se tourner à présent !

– Ma Douce, tu as raison… Tu sais, je suis heureux que tu m’aies débloqué la mémoire ! C’est vrai, je vais les brûler ces articles. Tout est dans ma mémoire, tout est revenu quelques jours à peine avant l’audience. Si tu n’avais cessé de me faire cogner la tête, qui sait ce qui ce serait passé ? Peut être que je penserai encore à Sabine, elle qui s’est détournée de moi à la minute même où elle a su que j’étais celui qui était à l’origine de l’arrestation de son mari, ne me donnant que mépris et désolation… Avec toi, la vie est belle ! Tu es mon rayon de soleil, ma douce, et notre fils tiendra sûrement de toi ! »

C’est ainsi que se finit l’histoire de Nathan… qui n’est que pure fiction, je précise ! Je vous le devais bien !! Une année pour avoir finalement le dénouement, vous avez été patient !!

Nathan : La vérité éclate toujours !


 

Dieu ce qu’elle est belle ainsi, à contre-jour, la main posée sur son petit ventre tout rond… Jamais je n’aurai pu imaginer que ma vie changerait à ce point… Rien qu’à l’idée de tout ce que j’aurai pu ne jamais connaître, tout ce que j’ai failli gâcher !

Elle se retourne vers moi et me sourit avec tendresse, puis passe près de moi, m’effleurant avec légèreté. Je la regarde marcher, une main derrière son dos. Bientôt, ce petit bout de chou sera là, espérance d’une vie nouvelle à trois.

Capucine me demande ce à quoi je pense, je souris en lui répondant à elle bien entendu. C’est comme un code entre nous, surtout depuis cette histoire d’amnésie, le tribunal. Tout ça est derrière nous à présent.

Je me souviens encore de sa présence le jour où je devais témoigner de ce que j’avais vu, présence rassurante et encourageante. Ça n’a pas été facile. Le regarder dans les yeux, voir son regard chargé de tristesse et de compréhension, et toujours ce regard porté vers Sabine…

Je me souviens de cette mise à l’écart le jour de mon témoignage, le nombre incalculable de pas que j’ai pu faire dans cette petite salle qu’ils nommaient chambre près de la salle d’audience. Je n’arrivais pas à rester assis, j’étais vraiment nerveux. Pour la première fois de ma vie, j’allais entrer dans un tribunal pour dire ce que j’avais vu et entendu. D’autres témoins étaient là, tous autant stressés que moi, certains plus calmes que d’autres. Je me souviens de ce silence qui nous habitaient tous, même si nous n’étions pas convoqués, semble-t-il, pour la même affaire. La porte s’ouvrit : « ça va être à vous, Monsieur Dupin ! ».

Je me suis levé, avec beaucoup de solennité, et ai attendu que la deuxième porte, celle du tribunal s’ouvre. Le président m’a appelé à la barre et m’a demandé de prêter serment, c’est-à-dire « de parler sans crainte et sans haine, et de dire toute la vérité, rien que la vérité », ce que j’ai fait en levant la main droite. En face de moi, se trouvaient le président et les jurés. A ma gauche, le procureur, et à ma droite, l’avocat de la défense. L’audience était publique et je sentais sur ma nuque les regards de toutes les personnes assises qui assistaient au procès de mon ancien patron, Pierre SIMON, le mari de Sabine.

« Monsieur Nathan DUPIN, pouvez-vous me dire ce dont vous avez été témoin dans cette affaire ?

– C’était le soir du 14 février 2008, un jeudi. Il devait être environ 18h30. C’était à Paris Je venais de terminer mon travail, celui que Pierre, je veux dire Monsieur Simon, m’avait demandé de faire. Je me rendais à mon appartement, mais avant de prendre le métro, j’ai voulu me détendre un peu et j’ai flâné. Je suis alors arrivé au niveau de la place Vendôme. Comme je suis célibataire, personne ne m’attendait à la maison, je pouvais prendre le temps de me promener avant de rentrer. Comme cela m’arrivait parfois, j’ai regardé en direction de l’hôtel « Le Ritz ». La porte d’entrée de cet hôtel s’est ouverte sur une jolie femme portant une mini-jupe et des talons hauts. Elle riait aux propos de l’homme qui le suivait. Cet homme, c’est Pierre, mon patron, mais la jeune femme à son bras n’était pas sa femme… Je ne l’avais jamais vue auparavant ! Sur le trottoir, ils se sont embrassés langoureusement. Puis, Pierre a manifestement proposé à la victime, cette jeune femme, de repartir avec lui puisqu’il lui montrait sa voiture garée tout près. Elle a refusé avec le sourire, puis plus fermement. C’est alors qu’ils se sont disputés. Il faisait de grands gestes, elle disait non avec tout son corps, le tapant même sur le bras avec son sac à main. Puis elle est partie à toute allure dans une rue voisine. Pierre, voyant qu’elle lui échappait, est monté dans sa voiture, a démarré en faisant rugir sa voiture, et a pris la même route qu’elle. Voilà tout ce que j’ai vu, Monsieur le Président.

– Monsieur Dupin, pouvez-vous me dire si l’homme que vous avez vu est présent dans cette salle ?

– Oui, Monsieur le Président, il est là, répondis-je en le montrant du doigt. A ce moment-là, Pierre a baissé la tête. J’ai eu le temps de voir que ses mains tremblaient.

– Pouvez-vous également dire à la cour si la jeune femme que vous avez aperçue avec Monsieur Simon, est bien Annaline Dupuis que vous pouvez voir sur cette photo ?

– Oui, Monsieur le Président, c’est bien elle.

– Bien, la parole est au procureur. »

A partir de ce moment-là, j’ai été soumis aux flots de questions tant du procureur que de l’avocat de la défense. J’ai répondu toujours avec sincérité, mais j’éprouvais un vrai moment de honte quand il a fallu que je certifie avoir prévenu la police lorsqu’Annaline avait été découverte morte dans les bois de Boulogne, apparemment violée, lors de l’appel à témoins.

Même encore maintenant, ce sentiment n’a pas disparu. D’autant plus quand la défense a sorti son joker…

Citation du jour : Lamartine


17- d'autres vagues

 

Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges jeter l’ancre un seul jour?

Méditations poétiques (1820)
Citations de Alphonse de Lamartine

le Cap, la Dune, c’est beau !!


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Il a fait beau… Il a fait chaud… Il a fait “vent”… C’était un bon week-end !!

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La Dune du Pyla était au rendez-vous, c’était un vraiment bon moment à vivre !

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