Là je m’interroge…


Ce matin, je me suis promenée pendant que mon garagiste préféré s’occupait de Titine. Evidemment, je traîne au bord de la mer… Et là, sur quoi je tombe ???

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petits-plaisirs.com, ou la dragée ascendant réglisse !


Voilà, j’arriiiiiiiive !! Ma boîte aux lettres m’envoie un signal sonore pour m’indiquer l’arrivée d’un nouveau courriel… Tiens ? C’est un message de ma soeur…

Oh ! La coquine, elle vient me tourmenter avec “la journée des bonbons aura lieu le 7 octobre !”… Et dire que je ne peux pas en manger, pardon, plus en manger. Mais je ne résiste pas à l’envie d’en savoir plus : je clique sur “http://petits-plaisirs.com/”.

Ah bon, distribution gratuite de bonbecs dans 250 points de ralliement ? Intéressant, mais impossible pour moi… Soupir

Oh, un test ? Quel genre de bonbons êtes-vous ? Aaaah, j’adore !! Et je coche consciencieusement les réponses aux questions, et voilà le résultat :

“Vous êtes Dragée ascendant Réglisse

Raffiné(e) et élégant(e) en diable, vous êtes à l’image de cette confiserie dédiée aux grandes célébrations. Dans tout ce que vous entreprenez, vous n’avez qu’un seul guide, un seul credo, un seul objectif : l’excellence. À vos yeux, la réussite possède d’autant plus de valeur qu’elle couronne un travail et un comportement exemplaires. De fait, en termes d’ambition, vous ne vous contentez pas des résultats, mais êtes également très sensible à la manière dont vous obtenez vos succès… C’est ce qui s’appelle faire preuve de panache !
Affirmons-le tout net : vous êtes un brin perfectionniste. À tel point que, pour vous, la notion de « Petit Plaisir » relève presque du contresens ! Le plaisir, comme tout le reste d’ailleurs, vous l’imaginez toujours en grand. Exigeant(e), énergique, orgueilleux(se), vous mettez le meilleur de vous-même dans tout ce que vous entreprenez. D’ailleurs, vous êtes une vraie locomotive pour les autres…
De votre ascendant, vous recevez un sens de la bougeotte et un goût pour l’exotisme qui fait de vous le globe-trotter type ! Aucun doute : votre salut réside dans la mobilité et la recherche effrénée d’autres horizons. Vous aimez cultiver l’idée que « l’herbe est plus verte ailleurs » et que le bonheur doit être saisi au vol entre deux portes ! Dépêchez-vous, votre avion va bientôt décoller…”

Moui, je n’aime pas trop la dragée, sauf si elle est fourrée au chocolat !! Quant à la réglisse, mmm, j’aime ça, mais pas trop en manger sous peine de palpitations…

Tout de même… Je suis perplexe !

Moi, un brin perfectionniste à la bougeotte aimant saisir le bonheur au vol ??? Comment ont-ils fait pour le savoir ?? Je suis bluffée !

Et vous ? Vous êtes quoi ??

33- Une promenade digestive


 

Après le déjeuner, Nathan réussit à convaincre sa famille de le laisser faire un tour dans la campagne sans autre compagnie que la sienne. Sa mère lui a juste demandé d’expliquer son itinéraire, de ne pas en sortir et de partir avec son téléphone portable tout en déplorant que ce n’était guère raisonnable.

Cela fait dix minutes qu’il marche, cherchant un peu de paix dans la nature mordorée qui l’entoure. Certains arbres sont déjà dénudés quand d’autres ont encore toutes leurs feuilles. Machinalement, il met les mains dans les poches de son jean’s et sa main droite effleure un papier plié. Il l’attrape, le déplie et le lit :

« Ma sœur chérie,

Oui, je me rappelle chaque détail de cet instant magique, elle dans sa robe bleue flottant au vent, son chignon qui menaçait de tomber à chaque pas qu’elle faisait mais qui restait mystérieusement en place.

Je me souviens de tout, de son parfum, de son grand jour où elle a su qu’elle était éditée, et de la fête qui a suivi. Je me souviens de son baiser sur ma joue, de sa peau si douce qu’elle m’attirait irrésistiblement.

Mais, ma sœur chérie, tu ne sais pas tout. Elle n’est pas que la femme de ma vie. Elle est surtout la femme de mon patron et elle ne le quittera jamais. Je le sais, elle me l’a dit.

Elle ne me pardonnera jamais ce que j’ai fait. Elle ne sait pas encore que c’est moi, elle le saura bientôt, lors du jugement.

Elle me verra alors comme un monstre, celui que j’ai été, et cette image supplantera celle du beau et sympathique jeune homme qui se mettrait en quatre pour un sourire de sa part.

Pourquoi ai-je dénoncé mon patron ? C’était vrai mais j’ai causé sa tentative de suicide qui a fait de lui cette pauvre âme misérable.

Elle ne me pardonnera jamais.

Elle ne saura jamais combien je regrette.

Elle ne saura jamais combien je l’aime, et que cet amour unique est celui que nous cherchons tous.

Pardonne-moi, toi que j’aime si fort, et tiens ta promesse, ne lui dis jamais que je l’ai aimé de toute mon âme, de tout mon cœur.

Nathan »

Ses jambes en sont coupées… Il s’asseoit, le souffle court. Dans sa tête, il lui semble que des morceaux de sa vie s’imbriquent enfin, d’autres s’éclairent d’une lumière nouvelle. Enfin, sa mémoire lui semble à sa portée. S’il n’arrive pas à tout mettre en ordre, si les quatre années dernières ne sont pas complètes, loin s’en faut, Nathan prend conscience qu’il est en train de retrouver une partie de sa vie, une partie de lui.

A la tristesse succède un moment de joie mêlé de panique. Son cœur bat fort, son front se couvre de sueur mais l’espoir vient de naître dans ses yeux.

C’est vrai qu’il travaillait pour le mari de celle qu’il chérissait, mais qu’a-t-il bien pu découvrir pour avoir à dénoncer son patron ? Aujourd’hui, Nathan a retrouvé un peu de paix, aujourd’hui, il sait que c’est normal de ne pas avoir eu de nouvelles de Sabine.

Il lève les yeux vers le ciel, heureux de ce qui vient de lui arriver. Il a encore beaucoup de questions sans réponse, d’autres qui viennent se rajouter à celles, existentielles, qu’il se pose depuis son arrivée à la demeure familiale. Comment peut-il oublier des évènements si importants dans sa vie ? La mémoire est décidément un organe bien compliqué, qui joue des tours à tire-larigot.

L’image de Capucine en train de boire un café près du bunker sur la plage lui traverse l’esprit, sans s’y arrêter. Elle est tellement différente de Sabine, si posée, si ambitieuse aussi, et tellement belle ! Mais Sabine a choisi, elle lui a préféré Pierre SIMON, un entrepreneur aussi ambitieux qu’elle. Avec les recettes de son livre prix Goncourt, elle l’a aidé financièrement. Six mois après leur rencontre, elle l’épousait, ne laissant aucune chance à Nathan. Pour rester avec elle, il avait réussi à se faire embaucher dans la boite de Pierre. Comment avait-il fait pour supporter une telle trahison ? C’est vrai qu’il ne s’était pas vraiment passé quelque chose, un bisou, un câlin, une histoire d’un soir pour elle, l’histoire de sa vie pour lui. Il avait l’impression d’avoir grandi, mûri en quelques jours. Là, près de sa famille, après deux chocs sur la tête, il arrive à prendre un peu de recul. Rien dans la vie n’arrive par hasard, non, décidément rien de rien…

Mots à trouver 2


Puisque ça vous a plu, ces petits mots à trouver, je récidive ! Mais j’y apporte une nouveauté : l’un des mots à trouver vous permettra de découvrir des lettres qui feront partie des autres mots  : ce sera le mot-témoin (comme le témoin que l’on se transmet dans une course de relais, en athlétisme).

Je vous donne un exemple :

mot-témoin : animal de basse-cour : 1 2 3 (oie)

boisson de table : _ 2 _ (vin)

vêtement de judoka : _ 2 _ 1 _ 1 (kimono)

Alors ça vous dit ? Ah oui, je précise, dans un premier temps, si dans un mot, apparaissent plusieurs lettres du mot-témoin, je n’en indiquerai qu’une… On fait du triturage de neurones, ou pas !! Sourire

Et bien c’est parti !

 

Fille de Victor Hugo : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 – Point lumineux : _ 10 _ _

2- Assemblée : _ 8 _ _ _

3- Moitié : _ _ _ _ 2

4- Caillou de grève : _ _ 1 _ _

5- Prise d’air : _ _ _ _ 9 _

6- Il tombe toujours : _ 3 _ _

7- Sans domicile fixe : _ _ _ 4 _ _ _

8- Parking onéreux : _ 5 _ _ _ _ _ _ _

9- Rebut de la société : _ _ _ _ _ _ 6 _

10- Air en couple : 7 _ _

 

Bon triturage de neurones !!!

Nathan et la suite de l’histoire


Croyez-vous vraiment que Nathan ait retrouvé la mémoire ?

 

Il y a plusieurs suites possibles à notre histoire :

– il a retrouvé sa mémoire, et peut-être même sa non-envie de vivre (rappelez-vous le tout premier épisode)

– il est triste car il se sent diminué, sujet aux changements d’humeur brusque, ne comprenant pas lui-même ses réactions

– le coup sur la tête l’a tellement sonné qu’il en est encore sous le choc, il ne réalise pas, tout se mélange dans sa tête d’où son air abattu

Qu’en est-il réellement ? Comment sa famille peut-elle réagir pour l’aider ?

Qu’en pensez-vous ?

32- Un foot pas comme les autres


 

Théo court dans le jardin pour aller chercher son ballon dans l’abri de jardin. Pour être content, ça, il était content ! C’est tout juste s’il ne sautait pas au cou de son oncle toutes les deux secondes !

Ensemble, ils décident que Théo serait goal pour la première partie, puis ce serait le tour de Nathan. Ils choisissent deux arbres qui feraient le but, les mêmes que ceux que Nathan prenait quand il jouait avec son père, au même âge que son neveu d’ailleurs.

Nathan envoie des balles plutôt gentilles mais se prend vite au jeu. Une balle à gauche, et Théo plonge pour faire un arrêt digne de Fabien Barthez, et plutôt bien en plus ! Une balle à droite, une au centre… le tout de façon aléatoire… Théo est un gardien de but doué et Nathan se met à envoyer des vrais ballons de foot, presque des obus ! Tous les deux prennent un pur plaisir à jouer ; ils rient ensemble, se taquinent…

Avec un score de 22 arrêts sur 30 tirs, Théo s’en sort vraiment bien. C’est à présent le tour de Nathan.

Lui se montre plus prudent que son neveu, arrêtant les balles au pied, avec les mains mais hésitant à plonger, ce qui fait qu’il encaisse 7 buts, alors qu’il reste 10 tirs à effectuer pour Théo. Son honneur étant en jeu, Nathan joue le tout pour le tout lorsque Théo envoie le ballon complètement à droite, à la limite de l’arbre. Il plonge, les deux mains vers Théo. Le ballon ne peut pas passer, il n’y a pas but. Il tombe…

Nathan ne se relève pas. Sa tête a heurté l’arbre.

Théo s’approche prudemment, certain que son oncle lui faisait encore une de ses farces, et redoutant une partie de chatouilles. Nathan a les yeux fermés.

« Tonton ? demande-t-il, interrogatif, ça va ? »

Mais son oncle ne répond pas, n’ouvre pas les yeux non plus.

« Tonton ? » le ton se fait plus inquiet. « Tonton, réponds-moi !! »

Toujours rien.

Théo se penche sur son oncle, le pousse un peu pour le faire réagir. Nathan se retrouve sur le dos, mais n’ouvre toujours pas les yeux. Alors Théo se met à crier, appelle sa mère tout en courant vers la maison. Rose sort, mais Gabriel est plus rapide qu’elle. D’un regard, il saisit le problème. Théo se jette dans les bras de sa mère :

« J’ai tué Tonton ! » sanglote-t-il.

Sa mère regarde son mari, Gabriel, qui lui fait signe de rentrer avec Théo. Il se précipite vers Nathan qui a ouvert les yeux, émergeant peu à peu grâce aux cris de Théo. Il est encore sonné, toujours allongé. Gabriel lui parle doucement, l’interrogeant sur ce qui s’est passé. Nathan regarde d’un air tout étonné son beau-frère, il est ailleurs.

Gabriel l’aide à se relever, attentif aux mouvements de Nathan. Ce dernier a un peu de mal à se mettre droit, il s’appuie sur l’épaule de Gabriel. Ils commencent à rentrer, les pas se font hésitants puis plus sûrs.

Ils passent par la porte-fenêtre du salon, le plus court chemin pour entrer à la maison. A l’intérieur, Alice, la mère de Rose et Nathan, se précipite vers Nathan, toute affolée. Nathan s’asseoit, pardon, se laisse choir sur le canapé, et se tient la tête.

Aux questions que les uns et les autres posent, Nathan répond par un mouvement de tête mais n’ouvre pas la bouche pour parler. Cela inquiète tellement sa mère qu’elle lui demande s’il peut parler. Nathan lui fait signe que oui, mais ne répond pas verbalement. Il refuse que le médecin vienne et garde son air hébété. A la stupéfaction qui se lit sur son visage, une nouvelle tristesse fait place. Ses épaules se sont courbées, comme sous le poids d’un énorme fardeau.

Enfin, il s’éclaircit la voix, avec difficulté, et demande une aspirine pour calmer les élancements qu’il ressent dans la tempe. Rose la lui apporte avec un grand verre d’eau, ainsi qu’un tube de granules d’arnica pour éviter l’apparition d’un bleu et atténuer la belle bosse qui apparaît déjà.

Il prend la parole, sur un ton grave et sérieux :

« Ne vous inquiétez pas, ça va, j’ai juste mal à la tête parce que je me la suis cognée. Mais ça va !

Et toi, Théo, ne t’inquiète pas, je vais très bien, tu n’es pas responsable ! C’est parce que je suis trop grand que je me suis cogné la tête sur l’arbre ! Je crois qu’on peut dire que tu es le grand vainqueur de notre tournoi de foot ! »

Mais la tristesse s’est abattue sur Nathan, elle a fondu sur lui comme une chappe de plomb perceptible par tous.

Un petit tour et puis…


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Une belle matinée qui incite à la flânerie… au bord de l’eau qui s’échappe déjà vers l’océan, laissant les bateaux posés là, attirant une mouette à la recherche d’une crevette…

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Le sable retient l’eau de son mieux, mais l’inéluctable se produit, comme toujours… L’eau s’en va… Et par endroits, la vase apparait…

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Ainsi que…

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Les photos (toutes) sont d’hier. Qui a dit que l’automne arrivait ?

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Ah… Evidemment, vu comme ça ! Restons sur une note bleue, une note d’été !

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Mots à trouver : la solution !


Et bien voilà le moment que vous attendiez : la réponse aux définitions qui vous ont trituré les neurones dans tous les sens !!

1- Lumière de nos nuits : LUNE

2- Tranche de pâté : RUE

3- Point donneur : RAT

4- Poison fumé : NICOTINE

5- Il suit les cours : BATELIER

6- Composant de bouchon : AUTO

7- Sur un pieu : ALITE

 

Mention à Gisèle qui s’est donné bien de la peine pour trouver tous ces mot !!

A la fois évident et à la fois prise de tête !! N’est ce pas ?

Merci à chacun d’entre vous pour votre participation !! Vous êtes  tops !!

Belle belle journée !

Mille bisous

Sourire

31- Dimanche matin, le roi, la reine et son petit prince…


 

Le soleil se lève frileusement, la journée s’annonce vraiment fraîche. Un rayon timide vient frapper au volet mais ne réveille pas Nathan qui dort du sommeil des anges. Théo passe le nez à la porte, faisant sa petite souris puis ressort, toujours sur la pointe des pieds. Il referme la porte et se trouve nez à nez avec sa mère.

« Que fais-tu, là, Titounet ? Je t’ai déjà dit tout à l’heure qu’il fallait laisser ton oncle dormir ! Il a besoin de se reposer !! dit Rose en murmurant.

– Mais Maman… Je voulais savoir s’il était réveillé, moi ! Je voudrais bien qu’on fasse une partie de foot, et Papa ne veut pas jouer avec moi ! Ni Alexia !! Et toi, tu veux jamais !! répond-il mais sans arriver à chuchoter.

– Ce n’est pas une raison ! Allez, zou !! Tu files au rez de chaussée, et que je ne trouve plus ici !! »

Rose soupire. Son fils a vraiment l’habitude qu’on lui apporte tout sur un plateau doré ! Elle est bien la première à le faire, d’ailleurs car, que ne ferait-elle pas pour son petit dernier ?

Après sa douche, elle entortille ses cheveux dans une serviette de bains, se tartine de lait hydratant puis elle se maquille légèrement. Enfin, elle s’habille dans sa chambre : jean’s, pull en v, ses basiques du week-end.

Elle descend se faire une tasse de café et a la surprise de voir Nathan en train d’en préparer. Il a l’air de plutôt bonne humeur mais là, elle va attendre qu’il ait avalé quelque chose avant de lui parler. Ce ne serait pas très agréable qu’il prenne la mouche comme hier matin !

Nathan s’installe à la table, couteau à la main, prêt à attaquer un petit déjeuner limite pantagruélique ! Il a un petit sourire aux lèvres, oui, il a l’air d’être bien, et ça, depuis sa petite escapade de la plage. Alexia leur a dit qu’il n’était pas seul mais avec une fille, avec son drôle d’air « de quand elle veut pas dire tout en voulant dire » ! De là à penser qu’il y a anguille sous roche, Rose en est très loin. Elle trouve étonnant qu’il n’ait pas encore redemandé des nouvelles de Sabine. Elle a beau se creuser la tête, elle ne voit pas comment aborder le sujet.

Nathan la regarde et lui demande le pourquoi de son air grave de ce matin. Rose lui sourit en haussant les épaules : « Rien de bien grave, je pensais à un truc pour le boulot ! J’appellerai demain pour avoir la réponse ! »

Nathan semble se contenter de cette réponse, n’ayant pas franchement envie d’entamer une discussion. Le timide rayon de soleil a disparu, caché par les nuages bien bas et bien gris. Cela n’enlève en rien l’envie qu’a Théo de faire une partie de foot avec son oncle !

« Tonton ? Dis oui, steuplait !!

– Oui à quoi, mon petit bonhomme ? lui répond gentiment Nathan

– D’abord, je suis pas petit, et puis dis oui d’abord !! insiste Théo

– Ok ! Je me rends… Je dépose les armes… Mais je ne dirai mon oui que quand tu te seras décidé à me dire pourquoi je dois te dire oui !! taquine l’oncle, d’humeur plutôt agréable

– Pour faire un foot avec moi !!

– Tu veux courir avec moi ?

– Mais non, Tonton !! Pas courir !! Jouer au football !! »

Nathan se laisse convaincre, mais Rose intervient en demandant à son fils d’aller se brosser les dents en premier puis il pourra jouer au foot avec son oncle. Nathan regarde la mère et le fils avec émotion. Rose se dit que c’est sans doute parce que c’est tellement différent de sa relation qu’il a, lui, avec sa mère. Dire que son père est mort et qu’il ne s’en souvient pas… et que sa mère a changé, comme si elle avait pris 10 ans en seulement quatre années… La vie est tellement bizarre.

Le visage de Nathan s’assombrit d’un coup, comme lorsque les nuages sont passés devant le soleil tout à l’heure. Pourquoi a-t-il oublié des moments de sa vie ? Qu’est ce qu’il a à vouloir se cacher de son passé ? Plus elle y pense, et plus il lui parait évident que c’était probablement trop lourd à porter. Il culpabilisait tellement que, peut-être, c’est la meilleure solution pour lui en l’état actuel des choses. Seulement, il y a le procès… qui commence dans moins de six semaines maintenant ! Et dire qu’il doit témoigner !

A chaque jour suffit sa peine. Pour l’instant, il faut juste qu’il aille bien. Pour le reste, on verra plus tard, se dit Rose. Mais quand même, quel sacré bourbier !!

Atelier 48 année 2 de Ghislaine


Cette semaine, Ghislaine nous propose d’écrire un petit texte à partir des mots suivants :

Vent, montagne, rivière, message, rapide,

bagage, chaine, douceur,chaleur

 

Photo d’Olivier Le Gall, sur le site mabellephoto.com

On dit que les histoires commencent par « il était une fois » ou par « c’est l’histoire de ».

La mienne débute un soir d’été alors que j’étais en train de faire mes bagages. C’est donc l’histoire d’un départ rapide pour une arrivée encore incertaine.

Je rêvai d’une « encore dernière fois » à enfouir dans mon cœur. Je sortis dehors, voulant profiter de ces derniers instants de vacances.

C’est alors que le vent se mit à souffler, doucement d’abord, puis avec insistance. Le plus étonnant était sa chaleur autant que sa douceur sur ma peau, dans mes cheveux, les soulevant jusqu’à découvrir mes oreilles.

Il me sembla à ce moment-là qu’il voulait me parler, qu’il avait un message pour moi. Je fus plus attentive à ce qui était autour de moi.

Et je remarquai que la montagne semblait se pencher vers un point que je n’avais encore jamais vu : c’était une petite rivière joyeuse qui s’ébattait dans les rochers.

Le plus étrange était ce qu’elle transportait ! Une chaîne dont les maillons étaient des marguerites et des pissenlits ! J’avais été exaucée !

Je rentrai et terminai mes valises, me promettant de revenir le plus vite possible. C’est l’histoire d’un départ terminé pour une arrivée certaine, qui se racontera une autre fois, peut-être avec un « il était une fois »…

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