La citation du jour


La neige possède ce secret de rendre au coeur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée.

Antonine Maillet

Pointe-aux-Coques

 

Serai-je privée de cette joie ?

Petits flocons, vous êtes les bienvenus en mon pays… je vous attends… je vous espère… Neige, si tu es là, réponds-moi !

Hélas, Miss Météo ne peut que m’annoncer de la pluie et du froid…

A vous la joie au coeur, à moi la tristesse d’un jour de pluie !

photo trouvée sur le net

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L’Eden est endormi


l’Eden est endormi
nul ne sait s’il se réveillera
c’est comme une fourmi
engourdie par un terrible froid
qui ne peut lever un doigt
car elle en a perdu l’envie

l’Eden est endormi
peut-être un jour sera réveillé
par une brise, un parfum de lavande
ou bien un mouton courant sur la lande
ou encore par une douce ondée

je passe là
j’ôte mes souliers
je marche sur la pointe des pieds
profitant de cet instant
à nul autre pareil
chuuut
ne faisons pas de bruit
l’Eden s’est endormi…

photo trouvée sur le net

Les Noëls d’autrefois


Les mots écrits en majuscule sont des “trous” dans le texte de Ghislaine… Voici donc ma proposition :

DITES – MOI  pourquoi les Noëls d’ANTAN sont

tous EBLOUISSANTS de neige

et SCINTILLANTS d’étoiles ?

S’il en fut de DIFFERENTS, ma mémoire d’ENFANT n’en a rien RETENU !

Noël  ne SERA jamais UN JOUR comme les autres,

Noël c’est la MAGIE (FETE),

c’est la JOIE de VIVRE,

C’est le REVE !

voilà le texte qu’il fallait trouver :

Dites…../ moi…../  pourquoi les Noëls d’autrefois…../ sont

tous enveloppés…../ de neige

et étincelants…../ d’étoiles ?

S’il en fut de maussades…../, ma mémoire d’ enfant…../ n’en a rien retenu…../ !

Noël  ne sera…../ jamais un…../ jour…../  comme les autres,

Noël c’est la veillée…../,

c’est la messe…../ de minuit…../,

C’est le réveillon…../ !

Tu m’as vu


tu m’as vu dans la lumière et tu m’as offert ta vie
quand je ne te demandais que de m’aimer…
tu m’as vu et tu as préféré plonger dans l’oubli
ton être suprême, celui que véritablement tu es

ne sais-tu que ta vie est précieuse
même si l’amour l’est plus encore
ne sais-tu que ta vie est heureuse
de t’avoir comme âme, coeur, corps ?

alors ne m’offre pas ta vie, mais juste une épaule
un sourire ou encore, rien qu’une petite boussole
l’amour nous soudera bien plus sans don de ta vie
que te restera-t-il sinon quand je t’aurai souri ?

Douceur !


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Un matin, un ciel…


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Port de la Barbotière, Gujan-Mestras, 8h30

 

Il est des matins qui n’ont rien à envier de leurs voisins

Quand l’aurore se transforme en jour nouveau, enfin

Il est des matins vivifiants et remplis de bonne énergie

Qu’on ne peut s’empêcher de vouloir en remplir la vie

 

Il est des matins où, tout petit, je me découvre heureux

Comme quand la terre aride a attendu son matin pluvieux

Et qu’au rendez-vous fixé, la pluie se manifeste par bonheur

Rien de plus magnifique pour faire vibrer son petit coeur

 

Il est des matins où le ciel se regarde dans un miroir

Celui que l’on n’a pas laissé trainer dans notre tiroir

Et son reflet est autant de portes d’entrées à un “je ris”

Rire qui vient du coeur et qui, à la vie, dit merci !

 

La neige de Flora


proposition d’écriture : dessin de Marlène pour le blog à mille mains

 

Pensive, elle regarde tomber la neige sur la ville doucement. Pour elle, chaque flocon garde en soi l’émerveillement et la magie des souvenirs d’enfance. Petite, elle croyait que les flocons étaient des boules de coton qui tombaient de la baguette magique des fées qui survolaient les campagnes, boules de coton qui se transformaient par magie en de l’eau froide sur la langue.

Aujourd’hui, elle n’a pas le coeur à sortir, les bras en l’air, les bottes aux pieds, pour essayer d’attraper et de garder dans la main une étoile de neige. La ville s’enferme petit à petit dans le silence ouaté des jours de neige. Les voitures roulent plus prudemment, ce qui n’empêche pas quelques glissades et dérapages.

Aujourd’hui, Flora aurait préféré qu’il pleuve, pour que la neige ne soit jamais entachée de tristesse. Mais le ciel ne l’a pas entendu. Cela fait trois mois qu’il est parti, sans donner de nouvelles, sans donner de signe de vie. Elle ne sait où il est ; elle sait juste que ses vêtements sont toujours dans l’armoire.

Trois mois jour pour jour, et c’est aujourd’hui que la neige a décidé de tomber, comme pour enfouir ce qu’il restait d’espoir sous un blanc manteau qui ne restera immaculé que le temps où la neige se pose avec délicatesse sur le trottoir. Flora a le coeur serré par l’angoisse, et le silence se fait plus pesant encore.

Quelques cris de joie se font entendre dehors : ce sont les enfants des voisins qui sont tout à leur joie, qui se lancent des petites boules de neige à main nue. Leur plaisir est immense mais il renvoie douloureusement la solitude de Flora à ses yeux. Hypnotisée par la danse des flocons, elle ne se résigne pourtant pas à fermer les rideaux. Ses pensées vagabondent, errent et se heurtent toujours à la même question : où est-il ?

Une larme perle à ses cils, un soupir s’échappe de ses lèvres. Le plus difficile est de ne pas savoir… est de ne rien savoir. La neige aura donc un goût éternel d’angoisse, d’incertitude et de silence obtus. Même le téléphone s’est mis en mode hivernal. La radio diffuse des airs de Noël Blanc, comme en hommage au temps.

Encore un dernier regard à la ville qui s’endort quand soudain la porte d’entrée s’ouvre. Elle se retourne. Il est là !

C’est bien lui, Axel, en chair et en os, plutôt en os qu’autre chose d’ailleurs. Il porte une barbe négligée, un survêt un peu trop grand et une veste militaire. Il a l’air de ceux qui en ont bavé dans la rue ; il a l’air épuisé. Il pose un sac informe par terre, la regarde et fait un pas vers elle. Flora se jette dans ses bras, puis le repousse avec autant de force qu’elle a souffert.

“Pourquoi ? Pourquoi ne m’as-tu jamais donné signe de vie ? Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi ? Pourquoi…”

Ses derniers pourquoi se mélangent à ses larmes, qui sont autant de bonheur que de soulagement et de désespoir.

“Pourquoi ? Parce que je ne savais pas. Je ne savais plus. Je me suis réveillé, j’étais à même le sol dans un jardin public, je n’avais rien sur moi et je ne savais plus qui j’étais. Je ne savais plus que tu existais… Ce n’est qu’hier que je me suis rappelé… Hier ! Tout ce temps perdu…

– Hier ? Tu ne savais plus que j’existais ? Ni qui tu étais ? Mais…

– Mais je me souviens aujourd’hui. Je suis là si tu veux toujours de moi. Je serai toujours là pour toi, tout le temps, toute ma vie. Je te dirai ces trois mois sans toi, je te dirai tout ce que tu veux savoir. Mais dis-moi si toi, tu veux encore de moi ?”

Flora, les larmes aux yeux, ne peut lui répondre. Elle ouvre simplement ses bras et se love contre lui. Aujourd’hui, la neige aura éternellement le goût des retrouvailles ardemment désirées, le goût du bonheur retrouvé.

Atelier de Zéphyrine, les mots en “oche”


Faire un texte avec des mots en « oche », au départ, ça a l’air fastoche mais en fait pas tant que ça. Je regarde mon chat, affalé comme une loche sur le canapé. Il a l’air bien cloche ! Quel fantoche ! Je soupire. Que c’est moche, tout ça…

Aucune inspiration même au fond de ma poche… Les muses s’en sont allées sans anicroche. Peut-être mangent-elles de la brioche avec des gavroches au menton en galoche ? Sacrés mioches !

Je ne leur ferai aucun reproche si les muses se manifestaient… même si je rêve de leur donner un coup de pioche sur leur caboche ! M’auraient-elles entendu ? Auraient-elles la pétoche ? HaHaHa!! Mais non, elles font leurs fières sur leur roche au point de me donner l’envie de les passer au tournebroche !

Tentons une nouvelle approche… Si je leur offrais une petite broche ou une grande sacoche, deviendraient-elles plus proches ? Rien à faire, rien ne vient.

Tant pis, passons à demain !

Fait divers : une ambulance renverse un piéton devant un bar…


L’ambulance a pilé net, heurtant quand même le piéton qui ne l’a pas vu. Elle ne roulait pas vite, elle avait fini sa mission et rentrait pour débaucher. Capucine a beau être ambulancière, ça lui a fait un choc de voir cet homme devant sa voiture tomber et ne pas se relever. Tout de suite, elle appelle les secours. Puis elle écarte les badauds.

“Monsieur ? Monsieur ? Vous m’entendez ? Serrez ma main si vous m’entendez !”

Mais rien ne se passe. L’homme ne bouge pas. Elle vérifie s’il respire, si son coeur bat. Oui, tout va bien de ce côté là. Mais l’homme est tombé sur la tête et a perdu connaissance. Les pompiers arrivent enfin. Le médecin diagnostique un probable léger trauma crânien, et rassure Capucine :

“Il est complètement paf, c’est pour ça qu’il n’a pas regardé quand il a traversé. Rassurez-vous, il ne doit pas avoir grand chose, vous ne rouliez pas vite du tout, il est juste mal tombé. On le transfère aux urgences pour effectuer quelques examens complémentaires. Par contre, vous, vous êtes bien pâlichonne. Asseyez-vous que je vous examine.

– Cela m’a fait un choc, je l’avoue mais ça va bien. Je vous suis jusqu’à l’hôpital.”

Capucine fait les cent pas dans la salle d’attente, culpabilisant de n’avoir pas été assez attentive. Elle ne savait même pas son nom !

Pendant ce temps-là, l’homme reprend doucement conscience, par vagues. Sa tête lui fait mal, il se sent nauséeux. Il ouvre une paupière mais la referme aussitôt, la lumière est éblouissante et insupportable. Il gémit doucement et aussitôt une main fraiche se pose sur son front.

“Ne bougez pas comme ça, tout va bien, Monsieur, tout va bien.

– Mais ? Où est-ce que je suis ?

– A l’hôpital, vous avez eu un petit accident de voiture, mais tout va bien. Restez calme, s’il vous plait. Comment vous appelez-vous ?

– Mon nom ? Euh… Je ne sais pas ! L’hôpital, dites-vous ? Mon nom ?

– Ne vous agitez pas, nous nous occupons de vous. Oui, votre nom. Nous avons trouvé une lettre dans la poche de votre pantalon. Elle était signée Nathan. Vous vous appelez Nathan ?

– Je ne sais pas. J’ai si mal à la tête !”

L’homme se rendort, assommé tant par l’alcool que par le choc subi. Le médecin vient expliquer à Capucine que l’homme a repris connaissance mais qu’il va rester quelques jours en observation. Elle demande alors à le voir, ce qui lui est accordé mais seulement pour un bref moment.

Capucine met le masque et la blouse que lui tend l’infirmière, puis entre dans la chambre de l’homme. Elle le regarde, encore un peu bouleversée. Il a l’air si paisible. Il ouvre un œil, lui sourit, puis se rendort sans avoir dit un mot. Au pied de son lit, un prénom : Nathan… L’infirmière lui demande alors de sortir et l’informe qu’elle pourra revenir voir son ami demain à partir de 13h00.

Elle sort mais ne peut s’empêcher de lui jeter un dernier regard. Elle est rompue, tous ses membres lui font mal. Elle s’assied près du distributeur de café, baille, se roule en boule et s’endort.

le Prince Charmant


je n’ai pas été enlevée par le Père Noël… juste par son acolyte qui s’est fait passer pour le Prince Charmant…
tu parles d’un Prince Charmant !!
son château ressemble à rien, c’est une masure au fond des bois,

avec pour seuls voisins un lapin et une biche…
de les voir ainsi, enfermés l’un dans un clapier,l’autre dans une étable, ça m’a fait froid dans le dos…
je me suis dit qu’il me fallait partir aussitôt parce que c’est sûrement ce qui m’attendait…

mais, en même temps, je me suis gourmandée : « rappelle-toi, mariessourire ! les apparences sont souvent trompeuses !! »
alors je lui ai donné une chance, une seule, toute petite, mais une chance quand même.

j’ai poussé la porte qui s’ouvrit dans un grincement terrible pour mes oreilles.
je fis un pas à l’intérieur, mais il y faisait noir, je ne voyais rien.
il entra à son tour, se colla quasiment à moi qui ne voulais pas avancer par peur de tomber, tendis la main, trouva l’interrupteur.
la lumière fut !!

ce que je vis dépassa totalement ce que j’aurai pu imaginer…

ce mec était réellement prince ! incroyable !
il me poussa légèrement afin de pouvoir entrer lui aussi et ferma la porte.
« bienvenue en pays charmant, demoiselle ! »

moi qui croyais avoir affaire à un étrange personnage, plutôt mal intentionnée, je suis agréablement surprise
et je dois bien le dire, totalement sous le charme.
je le regardai en face et lui dis : « le lapin ? la biche ? c’est pareil pour eux ?
– mais oui.. ils ont la forêt du pays charmant pour eux, en toute liberté »

il m’a offert le thé, me fit faire le tour du propriétaire… je n’ai pas vu le temps passer…
il m’a demandé de garder l’adresse secrète, afin de ne pas être dérangé à tout bout de champ.
j’ai promis ! ne me demandez donc rien… je saurais être muette comme une carpe…
il m’a ramené, oui avec son cheval blanc.

j’espère que je le reverrai un jour !

 

ps : photos trouvées sur le net

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