petite balade au bord de la mer


Petite balade océane, sous la pluie, la semaine dernière

DSCI0358

DSCI0349  DSCI0365

un petit arrêt pour boire un café dans un cadre absolument sublime

DSCI0371 DSCI0372

on passe voir le phare du cap ferret tant qu’on y est ?

DSCI0317

258 marches à monter et un spectacle qui en vaut la chandelle

DSCI0324

 DSCI0333DSCI0328

DSCI0320

Publicité

le téléphone arabe


C’est le temps d’un secret
Qu’on ne doit dévoiler
Semé dans son oreille
Petit coeur en soleil …

Secret doucement murmuré
Chut … à peine évoqué
Chez un autre déjà tombé
Sciemment remarqué

Et cet autre qui le répète
Mélodie tronquée, faussée
Mots dans la fosse qu’on jette
Secret tellement déformé

Et une autre qui le dit …
Et une autre qui le redit …
Téléphone arabe en route
Qui jamais ne doute …

 

une voix dans la nuit


Distance qui rapetisse
Présence dans l’absence
Quelques liens qui se tissent
Improbable pertinence

Une voix dans la nuit
Qui communique le sourire
Espace-temps d’aujourd’hui
Juste un fil pour un rire

Mélodie harmonieuse
Entendre une voix aimée
Sonnerie mélodieuse
Des nouvelles acclamées !

Parfois sonne le téléphone
Un message, une publicité
Voix virtuelle qui résonne
Promet bonheur et félicité

Sonne encore à toute heure
Serait-il arrivé un malheur ?
L’angoisse noue le ventre
"C’est moi, je rentre ! "

Sans téléphone aujourd’hui
C’est comme si nous étions
Sans lumière dans la nuit
Ephémères papillons …

elle pense toujours à lui


Elle pense toujours à lui
Elle a envie de lui parler
Ses idées sont comme emmêlées
Elle ne peut que penser à lui

Elle tape son numéro de téléphone
Le nombre de fois où elle a raccroché
Avant que son portable ne sonne
Avant même qu’il ne puisse décrocher

Et s’il décrochait ? Que lui dirait-elle ?
Et surtout, que lui répondrait-il ?
Son coeur tambourine si fort
L’adrénaline qui monte encore

Elle regarde son téléphone
Rougit à l’idée qu’il sonne

– Allo ?
– Bonjour, c’est moi, je te dérange ?

sonne, s’il te plait, sonne !


Pour la énième fois de la journée,
La batterie de son portable, elle vérifie
Pourquoi n’a-t-il pas encore appelé ?
Aujourd’hui, pourtant, avait-il dit …

"Steuplait, steuplait, steuplait …. Sonne !
Oh oui, sonne mon petit téléphone !!"
Mais il reste obstinément silencieux
Muet, noir, moche et tellement vieux ….

Carillonne son petit coeur
Rêve d’une simple mélodie
Espère l’entendre aujourd’hui
Oui, l’espère de tout son coeur

Elle regarde une dernière fois encore
S’apprête à terminer sa journée
Bondit son coeur à travers son corps
Son téléphone vient de sonner !

le velouté du coeur


 

Il y eut ensuite une minute de grande solennité qui les entraîna dans un domaine où ils n’étaient encore jamais entrés : celui de l’abandon.

Ils se mangeaient l’intérieur de l’âme, le velouté du coeur et pouvaient dire, sauf qu’ils ne prononçaient pas les mots, exactement ce à quoi ils pensaient.

Ils se le dirent dans les yeux. Comme si ça n’existait pas ou que que ça ne devait pas exister encore.

Ils dansèrent deux pas de tango avec ce velouté du coeur, s’embrassèrent doucement sur la bouche de leurs âmes, puis retombèrent dans les klaxons de la rue et les passants qui perdaient leur donnut en courant.

 

Katherine PANCOL “La valse lente des tortues” page 244

emmène-moi !


Emmène-moi, j’ai des choses à te dire
Des mots sans importance, des mots à tout vent
Ne m’oublie pas, je sais aussi écrire
Des mots doux, des mots courts, des mots aimants

Ne pars plus sans moi…
Que serais-je sans toi ?

Emmène-moi, je saurais me faire discret
Dans ta vie, je serais fidèle présence
Toujours là même en cas d’absence
Jusqu’à en mourir je serais prêt !

Aimons


Pleure le temps passé
De notre jeunesse déjà oubliée
Pleure un bonheur perdu
Qui n’a jamais fait que passer

Une vie sans attrait
Car trop remplie de solitude
Une vie de regrets
Où demeurent les habitudes

Et pourtant
Une graine si minuscule
Que la pluie, le temps
Transforme en majuscule
Un arbre, une fleur
Quelques gouttes de bonheur

Respirer ainsi la vie
Qu’on trouve tout partout ici
Que dire à tous ces gens
Qui oublient le plus important
Qu’on peut aimer un être humain
Mais encore plus la vie demain
Que le secret d’une vie réussie
C’est de ne pas oublier d’aimer la vie

Ne pleurons pas
Sur ce que nous n’avons pas
Ne pleurons plus
Sur ce que nous n’avons plus

Aimons
Toujours
Encore
Plus fort
Aimons aimer la vie

Courage, petit coeur


« Personne ne l’entend

Et je n’existe plus. »

Petit cœur abattu

Désespère souvent

 

N’attends pas de la vie

Qu’elle vienne à toi

Qu’elle efface l’oubli

Qu’elle donne un émoi

 

N’attends pas de l’autre

Un soutien, un appui

Vis ta vie aujourd’hui

Sans te soucier des autres

 

Une petite dose d’égoïsme

Une plus grande d’altruisme

Savourer chaque moment

Avec plaisir intensément

 

Vivre comme si

Aujourd’hui

Etait le dernier jour

Toujours

 

Garde courage, petit cœur

Regarde la vie autrement

Prends-la à bras le cœur

Aime-la tout simplement

Follow Mariessourire essence d'émotions on WordPress.com

Des mots... des photos... mes envies... au jour le jour, voilà ce que vous trouverez dans mon espace, sans compter l'ouverture de la bibliothèque de mariessourire que vous trouverez ici : http://mariessourire3.wordpress.com/
Bonne visite !

Entrez votre adresse e-mail pour vous inscrire à ce blog et recevoir les notifications des nouveaux articles par courriel.

Rejoignez les 233 autres abonnés