Le monde de la nuit


S’ouvre la nuit sombre sur une petite fenêtre
Où il fait bon non pas de paraitre mais d’être
L’un demandant à l’autre s’il est disponible
Envie de parler, de délirer, c’est irrésistible

S’ouvre une fenêtre de confidences échangées
Sur le mode de la confiance en toute amitié
Vient le temps aussi d’une légèreté retrouvée
Bêtises et challenges et fous-rires assurés

Ainsi va le monde non-visible quand tombe la nuit
Rester en contact pour éviter toute source d’ennui
Se sentir moins seul et ne pas voir le temps passer
Vient alors le moment fatal de se déconnecter

S’ouvre alors une parenthèse dans la lumière
Vivre un quotidien qui nous prive de notre air
Mais qui permet aussi des charmantes rencontres
A ne pas vivre les yeux fixés sur une montre

S’ouvre alors un autre espace-temps de vie
Où il fait bon d’aller chercher sa baguette
Non pas de fée mais de pain, un peu de survie
Dans un monde qui ne fait pas toujours la fête

Allez, levons les yeux vers le soleil lumineux
Gardons courage, espoir, soyons tous heureux
On est ici,et aujourd’hui, pas hier ni ailleurs
L’amour, l’amitié, et la paix dans nos cœurs

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Ce soir tu …


Ce soir tu es parti avec un doux sourire
Léger, ton regard comme ton grand cœur
Ce soir dans tes yeux je pouvais lire
Comme un instant de bonheur, de la douceur

Ce soir je t’ai regardé partir lentement
Jusqu’à ne plus pouvoir t’apercevoir
Mon cœur n’était plus qu’un battement
Sonnant à l’infini les secondes du soir

Hasard, vous avez dit hasard ?


nuage-orographique1

Le vent caressait chaque nuage
Le sable roulait les coquillages
Le soleil berçait un petit lézard
Mais dans tout ça, quel hasard ?

La pluie lavait tous les carreaux
La buée s’installait sur le rétro
Un air de musique venu de la radio
Chantait les caprices de la météo

Demain il fera chaud, chaud, chaud
à Tombouctou ou au nord de Mexico
Mais la neige tombe en abondance
Le premier flocon était en avance …

Les tempêtes soufflent plus fort
Les arbres tombent ou se cassent
Plus rien n’est à sa bonne place
Alors on cherche le hasard, encore …

Ecoute …


N’écoute pas tous ces gens
Qui se croient importants
Vient le temps de rentrer
Ils en perdent la gaieté

N’écoute pas tous ces gens
Qui veulent pour toi du bien
En rien tu ne leur appartiens
De la tempête souffle le vent

Ecoute plutôt ton cœur chanter
La réjouissance de la liberté
Ecoute et ris encore plus fort
La vie t’appelle encore et encore …

For Dawn


Dawn

A quoi sert tout ce remue-ménage, toute cette provocation ?
Pourquoi ne pas citer les auteurs des textes que vous publiez sous votre plume ?
L’amour de l’autre, c’est respecter l’autre en face, dans ses qualités et ses défauts
C’est ne pas l’offenser ni le provoquer …
Alors à quoi sert tout ce remue ménage ?
Ne croyez vous pas qu’il existe d’autres moyens pour se sentir exister ? vivante ?
Vous devez être bien malheureuse pour agir de cette façon
Vous voulez le pardon "car les gens agissent de manière égocentrique et irresponsable"
Je vous pardonne bien volontiers mais l’amour, c’est aussi rester ferme sur ses positions…
Dans mon tit chez moi, nulle place au combat ni à la laideur des sentiments
Je vous tends la main mais vous demande soit de me citer, soit d’enlever mon poème de votre blog
Que Dieu vous bénisse et mette votre coeur au chaud dans l’amour !

What does all this bustle, all this provocation?
Why not include the authors of the texts that you post under your pen?
The love of another is to respect the other side, in its qualities and its defects
This is not to offend him or cause him …
So how is everything moves household?
Do not you think that there are other ways exist to make you feel? alive?
You must be unhappy to act in this way
You want forgiveness "because people act so self-centered and irresponsible"
I willingly forgive you but love also stand firm on its positions …
In my home (here), no place in combat or the ugliness of the sentiments
I extend the hand but is asking you to quote myself, or remove my poem to your blog
May God bless you and make your heart warm in love!

Il est comme une douleur


Il est comme une douleur
Qui crie à l’intérieur
Il est comme un manque
De toi, un vrai manque ..

Et ça remplit tout l’espace
J’en ai même perdu ma place
J’ai beau me le dire, l’écrire
J’en ai perdu l’envie de rire

Il est comme un temps perdu
Qui, sur mon dos, pèse lourd
Un temps d’amitié de toujours
Et la tristesse est revenue

Il est comme une douleur
Qui pleure à l’intérieur
Il est un temps du pardon
Que je te demande : pardon !

Entre toi et moi


Babass
Aphrodite, Vénus, Ishtar ou bien Freya
Peu importe ton nom déesse aux doux appâts
Jusqu’à mon dernier jour je viendrai sacrifier
A ton temple divin ma fade liberté.

 

Mariessourire
Tu dis que tu donneras ta liberté
En mon nom et pour mon nom sacré
Tu veux que je sorte de ma coquille
M’offrirais-tu seulement une jonquille ?

Tu peux te prosterner à mes pieds
Tu peux vouloir te donner en entier
Je n’attends pas que tu fasses cela
Juste que tu sois tout simplement là

Tu peux vouloir me donner tout l’or
Du monde, à mes yeux ça ne vaut rien
Tu sais, à personne je n’appartiens
Le don de l’amour, tel est mon trésor

 

Babass

Ecoute donc le cri de celui qui t’adore
Et qui pleure sans fin pour un nouveau décor
Entends donc l’oraison de mon cœur esseulé
Ouvre tes bras charmants et viens me consoler.

Mariessourire
Sèche donc tes larmes
pour t’ouvrir à la vie
Ton cœur comme arme
Voilà ta seule survie

Ecoute avec ton cœur
La mélodie du bonheur
Laisse tomber le passé
Pour qu’il soit effacé

Je ne cesse de t’écouter
Et sans cesse de te parler
Mais tu préfères soupirer
Et finalement m’oublier

Babass

Mariessourire
Tu me demandes d’entendre
Et même de comprendre
Quand je te réponds enfin
Tu ne dis mot, silence, m’enfin ??

Babass
T’oublier je ne puis
Car du fond de ma nuit
Le soleil du désir
Embrase mes soupirs

Ces larmes sont pour toi
Qui es si loin de moi
C’est la rosée d’espoir
Qui abreuve mes soirs.

Pardonne ce silence
Eperdu de l’absence
Mon cœur est solitaire
Et préfère se taire

Mariessourire
A toi je te le murmure tout doucement
Tes larmes sont des épines à mon cœur
Lève la tête sans avoir peur lentement
Relève toi, tout arrive à son heure

Tu veux que je te donne le pardon
As-tu oublié que c’est aussi mon nom ?
Tu dis que ton cœur est solitaire ?
As-tu oublié que je ne peux me taire ?

Babass
C’est vrai, mon cœur t’adore
Et j’en ferai l’écrin
De ce tendre trésor
Que tu m’offres soudain.

Un boitier de velours
Pour abriter ta vie
Des blessures d’amour
Que ton âme a subies.

Mariessourire
Les blessures sont cicatrisées
Il ne reste même plus de bleus
Je ne rêve que d’un ciel bleu
Qu’un orage pourrait électriser

Mais déesse de l’amour je suis
Cela je ne peux pas le changer
Tout partout que j’aille, tu suis
Tu m’idéalises sans raisonner

Babass
Je contemple ta face
et ma raison s’efface
en vacance de sens
j’abdique ma démence.

Accepte l’étincelle
Eprise de ton ciel
Et qui vient embraser
Le feu des voluptés.

Mariessourire

Babass
Ton mutisme soudain me fait craindre le pire
Un seul mot de ta part ou un simple sourire
Amènerai enfin le soleil sur ma vie
Et chasserai au loin le brouillard de l’ennui.

Où es-tu ma déesse aux ailes de bonheur ?
Où donc te caches-tu mon adorable fleur ?
Faut-il que je te cherche auprès d’un autre amant
Et que sitôt perdus, reviennent mes tourments ?

Mariessourire
Je suis là
Je serais toujours là …
A côté de toi
Même si tu ne me vois …

 

Babass
Faut-il que je sois sot
pour avoir pu douter
de la beauté des mots
tendrement échangés.

Je serai là aussi
jusqu’à la fin des temps
chantant la mélodie
de l’amour triomphant.

 

 

 

le carnaval de la st valentin


Colombine cherche l’amour
Sous son masque des yeux
libertins mais doux velours
elle cachée, c’est merveilleux

Elle se promène, se pavane
dans la rue, défie le hasard
Derrière elle sa caravane
devant elle les beaux arts

Pierrot passe, elle ne le voit
préférant le mi-démon mi-ange
elle s’affole, il l’aperçoit
le désir est sans mélange…

Colombine rentre seule ce soir
derrière elle tout cet espoir
déçue elle pose son masque noir
veut dormir comme un petit loir

Colombine regarde les heures …
de se lever il est enfin l’heure
le ciel est bleu comme son âme
demain c’est sûr, elle sera femme

Regarde autour de toi


Regarde autour de toi
Ne baisse pas les yeux
La lumière au fond de toi
S’éteint. Es-tu malheureux ?
 
Regarde autour de toi
Tu te sens seul au monde
De la vie, entre dans la ronde
Regarde, je suis près de toi
 
Laisse la colère sortir de toi
Laisse couler les larmes librement
Il est des tristes et durs moments
Il en est aussi des beaux, souviens-toi …
 
Regarde autour de toi la vie
Oublie un moment les soucis
Si un rêve se casse …
Un autre prend sa place …

Le jour se lève


Brouillard

 

Le jour se lève doucement

La brume peine à partir

Le givre posé simplement

Sur l’herbe verte transpire

 

Le bleu du ciel se pose

Sur les nuages en rose

Les pins se réveillent

A peine de leur veille

 

Le peintre met sa touche

Sur la palette des couleurs

Le ciel botte en touche

Pour un réveil bonheur

….

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