Quand je suis debout, je suis debout ….

 

On demanda un jour à un homme qui méditait régulièrement comment il pouvait être toujours recueilli malgré ses nombreuses occupations
Celui-ci répondit :
    – Quand je suis debout, je suis debout. Quand je marche, je marche. Quand je suis assis, je suis assis. Quand je parle, je parle …
Ses interlocuteurs lui coupèrent alors la parole et lui dirent :
    – C’est ce que nous faisons aussi, que fais-tu de plus ?
Il reprit :
Quand je suis debout, je suis debout. Quand je marche, je marche. Quand je suis assis, je suis assis. Quand je mange, je mange. Quand je parle, je parle …
Les gens lui répliquèrent :
    – C’est ce que nous faisons aussi.
    – Non, quand vous priez, vous êtes déjà à vos affaires. Quand vous êtes assis, vous êtes déjà debout. Quand vous êtes debout, vous courez déjà. Quand vous courez, vous êtes déjà au but …

Texte trouvé dans le livre de Christophe DUFOUR

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Écrire

 

Écrire un nouveau chapitre
Dans le livre doré de sa vie
Se dire qu’on n’est qu’un pitre
Et n’assurer que sa survie

N’avoir pas refermé les pages
D’une histoire d’un autre âge
Revenir les lire sans rien dire
Juste qu’on aurait pu écrire …

Faire un choix et se retourner
Se dire qu’on s’est trompé
Mais avancer quand même
Dans l’espoir d’un je t’aime

Mais ?
A quoi servent les regrets ?

une tempête …

Il arrive que dans notre voyage de la vie, tout ne se passe pas comme on le voudrait

Il arrive que notre bateau tangue tellement fort, tellement fou, qu’il menace de couler

Il arrive que tout semble noir, tout semble perdu, plus aucun repère à l’horizon

Ne restent que la tempête, l’océan et le vent qui nous giflent à en perdre la raison

 

On s’accroche à nos rêves, à la moindre petite chose qui nous retienne

Et puis la tempête s’apaise, tout d’un coup, comme ça, tout simplement

On lève la tête, puis les yeux, la terre ferme se rapproche insensiblement

Oui la vie peut être belle, si remplie de vie quand j’ai ta main dans la mienne

patience…

 

 

patience … et merci pour votre passage…

 

 

oui, on court tout le temps, et parfois il arrive qu’en courant, on tombe et qu’on se fasse suffisamment mal pour ne plus pouvoir venir vous voir…

 

un mollet qui claque, et hop, on change de vie, on change de monde aussi,

tout devient différent : imaginez vous que le monde d’aujourd’hui est très compliqué quand on ne peut plus marcher …

 

une simple marche à descendre devient une piste noire,

le trottoir tout cabossé, un vrai terrain pour motocross…

quant à la  porte de la poste que vous ouvrez facilement d’habitude en montant trois petites marches, devient le toit du monde, l’himalaya, pas moins que ça…

 

parfois, une bonne âme compatissante vient à votre rescousse

mais pour combien d’autres qui marchent … non, courent et  vous bousculent sans aucun état d’âme… ils ne vous ont même pas vu !!

 

et que dire de ces packs de lait … ben ouais, imaginez que dans chaque main vous ayez une béquille… comment porter ce lait qui pourtant est nécessaire ??

même une simple baguette ? en admettant que vous puissiez arriver à la boulangerie

(ben oui, en plus, juste dans ma rue, il y a de sympathiques travaux : on nous met la fibre optique et on change les canalisations d’eau … il y a donc des engins partout, des trous, de la poussière et du bruit, et des trottoirs interdits aux piétons… sourire, c’est pour la bonne cause !!)

 

le monde se rétrécit alors à la maison, et au téléphone …. et à la télé …. la musique… la lecture … le temps qui passe n’a plus la même valeur que lorsqu’on travaille…

je vous fais grâce du silence, je ne l’ai pas eu longtemps – rires

 

 

alors aujourd’hui, je voudrais dire :

 

merci à tous mes amis qui sont passés me voir aussi souvent qu’ils le pouvaient

 

merci à tous ceux qui se sont manifestés par un coup de téléphone, une lettre, une visite

 

merci du fond du coeur à toutes celles et ceux qui m’ont aidé et continuent à m’aider…